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MOUSTAPHA DABO : sur le forum national sur la vaccination

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Le Gouvernement guinéen dans sa politique de réduction de la morbidité et de la mortalité infantile a fait de la vaccination l’une des cinq priorités du ministère de la Santé en lien avec le Plan National de Développement Sanitaire et la stratégie nationale de relance et de résilience socio-économique post-Ebola. C’est ainsi que sous le haut patronage de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha Condé, le ministère de la Santé organise les 4 et 5 octobre 2017, un forum national sur la vaccination en Guinée. En prélude au Forum qui est organisé en partenariat avec l’UNICEF, l’OMS, entre autres, Moustapha Dabo, Coordonateur du Programme Élargi de vaccination, nous campe le décor de la vaccination en Guinée et revient ici sur les objectifs de ce forum.

Unicef Guinée : les 4 et 5 octobre, des experts venus du continent se retrouveront à Conakry pour le Forum National sur la vaccination, quels sont les objectifs de ce forum

                        ©UNICEF Guinée

Moustapha Dabo : L’objectif général du forum national sur la vaccination est d’examiner les progrès réalisés dans tous les domaines du PEV, d’analyser les faiblesses et d’affiner les stratégies et les interventions pour faire face aux goulots d’étranglement persistants afin de progresser vers les résultats escomptés. Il s’agira surtout de renforcer l’engagement politique et la redevabilité à tous les niveaux en faveur de la vaccination en Guinée. Cependant, nous avons des objectifs spécifiques par rapport à ce Forum, notamment, faire le bilan des progrès réalisés dans la vaccination, y compris la mise en œuvre du GVAP (global vaccine action plan) 2011–2020, le RSS1 (renforcement du système de santé) et du Plan de relance post Ebola du PEV; identifier les éléments-clés du succès du programme et les domaines à améliorer ; construire un consensus sûr et adopter les priorités pour le leadership, le plaidoyer et les actions politiques; identifier et approuver aussi les mécanismes et les actions prioritaires pour renforcer la gouvernance intersectorielle et la redevabilité autour de la vaccination. Et enfin, identifier et approuver également les actions et mécanismes opérationnels prioritaires pour le suivi continu des progrès et des recommandations issues du forum.

Unicef Guinée : Quelles sont d’après vous les perspectives pour pallier la faible couverture vaccinale en Guinée ?

             ©UNICEF Guinée

Moustapha Dabo : Suite à l’analyse du système de vaccination en Guinée, les perspectives pour l’amélioration des couvertures vaccinales portent essentiellement sur l’amélioration de l’offre et de la qualité des services de vaccination et la génération de la demande par la population prenant en compte l’analyse des iniquités. L’atteinte de cette vision a été reflétée dans la subvention en cours de financement par GAVI sur les cinq objectifs stratégiques majeurs que sont l’accroissement de la fonctionnalité des organes de gouvernance du système de santé à tous les niveaux de 47% en 2016 à 90 % d’ici 2021; de 2017 à 2021, augmenter la couverture des enfants complètement vaccinés (*DTC3-Hepb3/Hib3 et en *VAR) de 53,4% à au moins 80% dans tous les 21 districts sanitaires retenus de façon équitable, porter le score moyen de la *GEV de 37% en 2016 à au moins 80% d’ici en 2019 et le maintenir jusqu’en 2021. Mais également augmenter de 56% à 90% le niveau d’information des mères et gardiennes d’enfants à comprendre l’intérêt des vaccins et à faire vacciner leurs enfants et réduire l’écart entre les données administratives et des données d’enquête de couverture vaccinale du *Penta3 de 30 points en 2015 à 5 points en 2021.

Unicef Guinée : Quels rôles pourraient jouer les partenaires dans ce processus ?

Moustapha Dabo : Les partenaires comme l’UNICEF, l’OMS, GAVI etc. sont là et nous accompagnent. Mais il nous faudra également leurs appuis techniques et financiers dans la préparation, la mise en œuvre et le suivi des recommandations issues du forum.

Unicef Guinée : Quelles sont vos attentes à l’issue de ce forum et quelles sont les prochaines étapes pour relancer la couverture vaccinale en Guinée ?

Moustapha Dabo : Nous avons plusieurs attentes par rapport à ce Forum, d’abord obtenir l’engagement de tous les acteurs clés pour le soutien à la relance du PEV de routine en Guinée ; la forte implication des acteurs qui ne sont pas du secteur de la santé pour le soutien à la vaccination. Ensuite, l’analyse des causes profondes de la faible couverture vaccinale en Guinée; la définition des stratégies innovantes permettant de booster la vaccination en Guinée avec une forte participation communautaire. Et enfin la mise en place d’un cadre de rédevabilité à tous les niveaux pour le soutien à la vaccination et bien sûr les échanges d’expériences avec les autres pays et les experts de haut niveau sur les facteurs de succès et les contraintes sur la relance du PEV.

Unicef Guinée : Quelles seront d’après vous, les prochaines étapes pour la relance de la couverture vaccinale en Guinée à l’issue de ce Forum ?

Moustapha Dabo : À l’issue de ce forum, nous allons nous atteler au suivi de la mise en œuvre des recommandations issues du forum. Car c’est très important. Un autre aspect important est la mobilisation des ressources pour le financement des plans de travail du PEV et naturellement le suivi habituel de la mise en œuvre des activités de vaccination en Guinée.

UNICEF Guinée

* (DTC3-Hepb3/Hib3 et en VAR) : (Diphtérie Tetanos Coqueluche dose 3-Hepatitite B dose 3/Haemophilus influenzae b dose 3 et en Vaccin Anti Rougeoleux)

*GEV: Gestion efficace des vaccins

*VAR : Vaccin anti rougeoleux

*Penta3 : 3ième de dose du vaccin pentavalent dont la composition est la suivante:​ DTC3-Hepb3/Hib3 (diphtérie, tetanos, coqueluche, hépatite b et hemophilus inluenzae b). Le penta veut dire vaccin contre 5 germes.

 

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N’ZEREKORE: lancement d’un atelier de sensibilisation sur le VIH/SIDA

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Dans le cadre de la promotion de la santé reproductive, le ministère de la Santé, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF-Guinée), a lancé hier à N’Zérékoré, un atelier d’information et de sensibilisation visant à lutter contre les IST mais surtout encourager la population à faire le test de dépistage-VIH/Sida.

Au total, une trentaine de représentants des structures de jeunes et des Directeurs préfectoraux de la jeunesse des préfectures de Gueckédou, Macenta, Beyla,  Lola, Yomou et N’zérékoré, prennent part à la formation de deux jours.

 Pour le facilitateur, Dr Zakaria Bah, chargé de la prise en charge médicale au niveau du programme Sida au ministère de la Santé, c’est une activité relevant de la santé de la reproduction et de la section ado/jeunes. L’atelier devrait permettre d’outiller les jeunes sur la santé de la reproduction mais aussi sur les méthodes de prévention contre les IST y compris le sida.

Parlant du VIH/Sida en Guinée, Dr. BAH Zakaria a fait remarquer qu’en dépit les efforts de l’Etat et de ses partenaires au développement, la pandémie continue de gagner du terrain :

Aujourd’hui, dans notre pays, le taux de prévalence de l’épidémie du VIH/Sida est de 1,7%, soit 2,1% chez les femmes contre 1,2% chez les hommes.  La tranche d’âge la plus touchée au niveau de la population guinéenne varie entre 15 à 49 ans.

Poursuivant sa communication, le formateur a souligné que les jeunes et surtout les femmes, au centre de cette préoccupation, doivent s’investir en faveur de la sensibilisation pour le test de dépistage afin que chaque citoyen puisse connaître son statut sérologique.

Il faut noter que c’est la salle de réunion de la Direction régionale de la santé de N’Zérékoré qui sert de cadre à la tenue de cet atelier d’information et de sensibilisation.

Niouma Lazare KAMANO pour ledjely.com    

 

 

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SANTE: la Guinée prépare un système de vaccination efficient

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Promouvoir le renforcement de la vaccination de routine, réconforter la stratégie nationale de renforcement du système de santé… Tels sont, entre autres,  les objectifs visés par le forum national tenu hier mercredi et aujourd’hui jeudi 5 octobre 2017 à Conakry. Organisée par le département de la santé, avec la collaboration des partenaires techniques et financiers dont l’UNICEF et l’OMS,  cette rencontre résulte des engagements de la Guinée à mettre en œuvre la déclaration d’Addis-Abeba, lors du 20ème sommet de l’Union africaine. 

A la  cérémonie d’ouverture, le ministre de la santé, Abdourahamane Diallo, a  réitèré l’engagement du  gouvernement guinéen à œuvrer pour la réussite de ce forum et pour l’application des recommandations qui en découleront.
Pour la Guinée, cet engagement vise à arrêter les épidémies évitables par la vaccination et accéléré la réduction de la mortalité maternelle, néo-natale et infantile dans l’optique des objectifs de développement durable d’ici à 2030. L’objectif principal est de parvenir à une couverture universelle par des vaccinations et autres services connexes offert durant l’opération de vaccination
A son avis, le développement et la mise en œuvre d’un programme de vaccination de routine permettront d’améliorer le système de santé communautaire intégré, qui occupe une place de choix dans les priorités du ministère de la santé. 
A préciser qu’en dépit des progrès accomplis, le système de vaccination  en Guinée n’a pas encore atteint des performances optimales devant garantir la protection de la santé communautaire. C’est pourquoi,  George Alfred Kizerbo, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Guinée -s’exprimant au nom des partenaires techniques et financiers- a souligné l’importance de la vaccination dans la politique de redynamisation du système de santé guinéen. La vaccination, dit-il, constitue l’une des meilleures ossatures en matière de santé publique. Elle a transformé, selon lui, l’histoire de la santé publique et reste l’une des interventions à plus haute caution de coup d’efficacité. 
Rappelons l’enquête mixte récente qui  révélait des défis énormes  pour la couverture vaccinale. Et si les mesures annoncées sont mises en application, 2 à 3 millions de vies seront sauvées par an.
Ibrahima Kindi BARRY
621 265 823

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SANTE : c’est parti pour la semaine ‘’santé Mère et enfant’’

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La vaccination, la consultation prénatale, les accouchements assistés, la supplémentation    en vitamine et le déparasitage sont, entre autres, les activités programmés pour la semaine ‘’santé  mère et enfant’’ qui est officiellement lancée ce lundi 9 octobre 2017 par la Première dame, Djènè Kaba Condé. La campagne  vise tous les Districts sanitaires du pays et concerne tous les enfants âgés de 0 à 59 mois, les femmes enceintes  et les femmes en âge de procréer. 

Au  centre de santé Bernard Kouchner où le coup d’envoi a eu lieu, la Directrice communale de la santé de Kaloum,  Tata Gakou  a annoncé le renforcement  des interventions sanitaires  visant le développement et le bien-être des enfants et de  leurs mamans. Pour ce faire, selon elle, il est prévu la fourniture de tout un paquet de services  de santé dans les régions.

Durant l’opération, selon le ministre de la santé,  Dr Abdourahmane Diallo, au moins 80% des enfants  seront vaccinés dans les zones à haut risque de décès maternels et néonatals : Fria, Faranah, Dubreka, Forécariah et Dabola. Aussi, poursuit-il, 80% des enfants  de 6 à 59 mois  bénéficieront de la vitamine A. Le même pourcentage d’enfants et de femmes en grossesse devra jouir du traitement préventif du paludisme. Le ministre exhorte les  personnes impliquées dans la semaine ‘’mère et enfant’’ a plus efficacité.  « C’est ce qui permettra à la Guinée de consolider les acquis et réduire davantage le taux de mortalité maternelle et infantile », précise –t-il.

Dans son discours,  la Première Dame  de la République précisera  que  l’opération sera couplée avec des activités de communication, de mobilisation sociale et de promotion pour renforcer le changement de comportement.

Au finish, Hadja Djéné Kaba Condé a invité les responsables sanitaires des régions, des préfectures, des communes à redoubler d’efforts pour le  renforcement de la surveillance  à tous les niveaux.

Balla Yombouno  

628742308

 

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KANKAN : la chasse aux cliniques et cabinets clandestins !

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A Kankan, la prolifération des cabinets de prestation de services sanitaires privés non autorisés est  une réalité inquiétante. Plusieurs cas de dérives  ont été notifiés ces jours-ci dans certaines cliniques clandestines de la ville. Les derniers cas en date,  concerne la mort d’un jeune homme  des suites d’intervention chirurgicale et de l’abus sexuel administré à une patiente par son médecin. La décision des autorités locales est sans ambages : il faut mettre un terme à l’anarchie  dans le secteur de la santé. 

Le chargé à  la fois de la santé communautaire et de la communication  au sein de la direction préfectorale de la Santé, Sayon Sidibé témoigne : « Il y a plusieurs cliniques à Kankan, mais seules trois sont reconnues par la Direction préfectorale de la Santé. C’est-à-dire que celles-ci travaillent officiellement sous autorisation du ministère de la santé. Il s’agit de la clinique de Dr. Moro Sidibé, celle de Dr. Sény Kéita et de celle de Dr. Ansoumane Camara ».

Le constat sur le terrain inquiète les spécialistes de la santé. Il existe des centaines de cliniques  et de cabinets de santé dans la région de Kankan. On les retrouve aux abords des routes, dans les quartiers, même dans les  foyers de certains médecins assermentés.

Face à cette dérive,  une réunion d’urgence a récemment été organisée à l’hôpital régional de Kankan. Il en résulte des mesures draconiennes. Dorénavant, aucun médecin travaillant dans une structure sanitaire publique ne doit vendre ses services dans une clinique clandestine ou à domicile.

Dans les jours à venir, les autorités administratives régionales et préfectorales comptent fermer tous les cabinets de santé et cliniques non agréés  par le ministère en charge de la santé.

En attendant, la plupart des citoyens interrogés restent sceptiques quant à l’application de cette décision. Ils savent qu’en majorité, les cliniques incriminées appartiennent à des médecins assermentés et  reconnus dans la région. Ce qui risque de donner à l’opération le caractère d’une tempête dans un verre d’eau. 

Cheick-Sékou Berthe, Kankan www.ledjely.com.

 

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GUINEE/SANTE : des engagements forts pour la relance d’une vaccination de routine

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Selon les résultats de la dernière enquête MICS réalisée en 2016, en Guinée, le taux de couverture vaccinale pour l’ensemble du pays est faible avec seulement 26% d’enfants complétement vaccinés, soit un enfant sur 4!

Remise officielle de la Déclaration de Conakry sur la vaccination, par le Ministre de la santé, Dr. Abdourahamane Diallo a la Première dame de la République de Guinée, Mme Hadja Djénè Condè — Crédits photo : I.Soumaré

Suffisant pour que le ministère de la Santé, en partenariat avec l’UNICEF et l’OMS tire la sonnette d’alarme. C’est pourquoi, les 4 et 5 octobre 2017 marquent désormais un tournant important dans la prise en charge de la question de la vaccination en Guinée. En effet, c’est à ces dates que s’est tenu, le premier forum consultatif sur la vaccination de routine en Guinée. Une rencontre d’envergure nationale et internationale, placée sous le leadership de son excellence Monsieur le Ministre de la santé Dr. Abdourahmane Diallo et sous le haut patronage de Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha Condé. Cette rencontre capitale a permis aux participants d’analyser les progrès réalisés dans la vaccination, déterminer les défis à relever pour accroître la couverture vaccinale et d’approuver les changements stratégiques et programmatiques. Les participants ont aussi adopté un cadre de redevabilité prenant en compte l’ensemble des acteurs à tous les niveaux et la mobilisation des ressources.

Un moment fort et significatif de ce forum a été la remise officielle de la Déclaration solennelle de Conakry sur la Vaccination, par le ministre de la Santé, à la Première dame. Déclaration dans laquelle, la Guinée s’engage à mettre en œuvre les engagements pris en matière de gouvernance locale, et à rehausser le financement alloué au ministère de la Santé.


Mme Hadja Djénè Kaba Conde, Première dame de la République de Guinée — Crédits photo : I.Soumaré

A l’occasion de ce Forum, la première dame s’est engagée à être une championne de la vaccination et à porter le flambeau de celle-ci afin d’atteindre les objectifs fixés par le pays. De plus, elle entend mobiliser les populations par le biais d’une réunion avec tous les potentiels champions de la vaccination afin d’uniformiser les actions à réaliser pour optimiser les résultats. Elle fera une déclaration radio-télévisée pour lancer une mobilisation de masse autour de la vaccination et se propose également de s’impliquer dans des actions qui aideront à mobiliser des ressources pour la vaccination.

Ce Forum a vu la participation des membres du gouvernement guinéen, des députés de l’Assemblée nationale, de gouverneurs de régions, du Président du Groupe Régional de Travail sur la Vaccination pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, de représentants de la société civile, des membres du groupe de travail régional sur la vaccination, des experts venus des quatre coins du continent africain et d’ONG internationales. Les débats durant ces deux jours ont été modérés par le Pr. Tetanye Ekoe du Cameroun, membre du RITAG.

Un lancement haut en espoir

Des participantes dans la salle du forum — Credits photo : I.Soumaré

L’épidémie à virus Ebola, qui a frappé la Guinée, a eu un impact négatif considérable sur le système de santé en général, mais surtout sur la vaccination de routine. Cette épidémie dévastatrice a mis en exergue les faiblesses du système de santé caractérisé par la haute prévalence de certaines maladies endémiques due majoritairement au faible développement de la santé communautaire. Le système de santé est par ailleurs caractérisé par la faible disponibilité des produits de santé et des équipements de base pour la mise en œuvre des paquets de services essentiels au niveau des structures et districts de santé.

Ce forum national sur la vaccination s’inscrit entièrement dans la mise en œuvre de la feuille de route issue de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination (ADI), entérinée par les chefs d’Etat africains lors du vingt-huitième sommet de l’Union africaine. Son application effective, garantirait de manière pérenne l’augmentation du nombre d’enfants vaccinés en Guinée.

Selon le ministre de la Santé, Dr Abdouramane Diallo : « pour la Guinée, cet engagement de haut niveau sert de catalyseur pour arrêter les épidémies évitables par la vaccination et accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durables d’ici 2030. L’objectif principal est de parvenir à une couverture universelle pour les vaccinations et d’autres services connexes offerts pendant les vaccinations ».

Pr. Gorges Alfred Ki-zerbo, représentant de l’OMS en Guinée — Crédits photo : I.Soumaré

Une initiative nationale sur la vaccination qui se veut vectrice d’espoir et qui apporte un nouvel élan pour pallier les dysfonctionnements en matière de santé, car la vaccination constitue un élément essentiel du droit humain à la santé. «La vaccination est l’une des interventions de santé les plus réussies et qui offre le meilleur rapport cout-efficacité. La vaccination permet d’éviter actuellement 2 à 3 millions de décès par an et pourrait en éviter 1,5 million de plus avec une amélioration de la couverture vaccinale. Lorsqu’elle est combinée à d’autres interventions de santé, la vaccination peut devenir un instrument puissant de survie de l’enfant et de protection de la femme», dira le Pr. Gorges Alfred Ki-zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.

De plus, si l’atteinte de ces objectifs permet de préserver la santé de la nation, elle permet également de faire prospérer et accroître l’économie, car en effet, selon le Pr. Gorges Alfred Ki-zerbo, en Guinée, 1 dollar dépensé pour faire vacciner des enfants se décuple en un gain de 44 dollars dans la bourse économique d’un pays.

Pour le Dr René Ekpini, Président du Groupe Régional de Travail sur la vaccination, l’initiative de la Guinée d’organiser ce forum est à saluer. Car il s’inscrit dans la perspective de trouver les meilleures approches pouvant concourir au renforcement du leadership et à la revitalisation de la vaccination de routine en Guinée. Il permettra également de pallier le faible taux de couverture vaccinale qui demeure accablant et de trouver des solutions durables pour l’atteinte des ODD.

Plusieurs présentations et interventions pertinentes ont animé le forum et permis de passer au crible les défis et les leçons apprises et d’élargir les réflexions sur les changements stratégiques et les innovations dans une approche multisectorielle.

Il s’est confirmé au travers des explications et échanges, l’importance primordiale de renforcer l’engagement du gouvernement qui a fait de la vaccination une de ses priorités.

Un fort plaidoyer gouvernemental

Dr. René Ekpini, conseiller régional pour la santé à l’UNICEF, President du GTRV — Crédits photo : I.Soumaré

La seconde journée du forum national a été articulée autour d’un panel de haut niveau composé du ministre d’Etat en charge des Transports, Mr. Oyé Guilavogui représentant le Premier Ministre, du Dr. Abdourahmane Diallo, ministre de la Santé, du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Général Bouréma Conde, du ministre de la Communication, Mr. Rachid N’diaye. Ce panel a été l’occasion de faire un fort plaidoyer sur la nécessité de la vaccination en Guinée. De par la présence de ces ministres de différents départements et des élus, il a été démontré que la vaccination n’est plus qu’une simple question de santé, mais engage tous les pouvoirs décisionnels.

Au cours de cette séance, Mr. Oyé Guilavogui, lancera un appel solennel au nom du président de la République, Pr. Alpha Conde, président de l’Union africaine, à l’ensemble des partenaires sectoriels, techniques et financiers, aux communautés et à la société civile, afin qu’ils s’inscrivent résolument dans cette nouvelle dynamique.

Le ministre de la Santé, Dr. Abdourahmane Diallo, a quant à lui saisi l’occasion pour énoncer les attentes par rapport à ce panel de haut niveau autour de l’activité de relance de la vaccination de routine : « l’objectif est aujourd’hui une priorité du président de la République, le Pr. Alpha Conde, chef de l’Etat, qui en sa qualité de président de l’Union africaine, attend un résultat fort de l’application de la Déclaration d’Addis Abeba. Nous sommes donc tenus de relever ce défi autant national qu’africain ! ».

Outre le fait d’atteindre l’objectif visé par la déclaration d’Addis-Abeba, l’engagement du gouvernement de la République de Guinée en faveur de la vaccination de routine permettra d’assurer le respect des droits des enfants et des femmes et se ralliera aux efforts pour l’atteinte des ODD d’ici 2030.

Mr. Oyé Guilavogui, Ministre d’Etat en charge des transports — Crédits photo : I.Soumaré

L’UNICEF adhère totalement à la Déclaration d’Addis-Abeba et s’est engagé à soutenir et accompagner les efforts du Gouvernement Guinée dans ce processus. C’est ainsi que la Directrice régionale de l’UNICEF, Mme Marie-Pierre Poirier, dira dans son allocution lue par le Dr. René Ekpini, que: « le forum est en droite ligne avec la vison de l’UNICEF qui a identifié cinq domaines prioritaires dans son plan stratégique 2018–2021 pour la réalisation de l’agenda 2030 pour un développement durable. Dans la mise en œuvre en rapport avec ces domaines, l’accélération de la vaccination-Plus est positionnée comme priorité. Il s’agit pour nous, à travers la vaccination de routine, d’assurer une prise en charge holistique des besoins de nos enfants, en intégrant entre autres la nutrition et l’enregistrement des naissances».

En somme, la finalité espérée par ce plaidoyer, est de maintenir la volonté politique et de réaffirmer le leadership quant à sa redevabilité.

Une fin concluante et prometteuse


Photo de famille- Crédits photo : I.Soumaré

À la fin de cette journée, le plaidoyer du panel gouvernemental, s’est soldé par la présence et l’intervention majeure de la première dame, Hadja Djénè Kaba Condé. Au regard des enjeux liés à la vaccination, elle s’est jointe au plaidoyer pour solliciter l’implication de tous et constater: «qu’il nous a été démontré au cours de ce forum, que les stratégies existent et si elles sont mises en œuvre correctement et efficacement, peuvent nous permettre d’atteindre de très bons résultats. Les vaccins sont disponibles et gratuits, les ressources humaines sont à la tâche au quotidien. Que nous reste-t-il ? Il ne restera donc que notre engagement à faire vacciner nos enfants. Car un enfant non vacciné constitue un danger potentiel pour notre communauté ».

Ces deux journées qui ont été entièrement consacrées à développer des approches multisectorielles auront permis une prise de conscience et un engagement national consensuel. Car le but final est que la vaccination ne soit plus occasionnelle, mais devienne habituelle et anodine pour tous les Guinéens.

Djontan Diarra, @UNICEFGuinée

 

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KANKAN : plusieurs médecins sanctionnés !

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Tenue ce mardi à la direction régionale de la santé, d’une réunion d’information sur la situation sanitaire à Kankan. Cette réunion présidée par le gouverneur de la région, a regroupé les responsables sanitaires de la région administrative de Kankan et de la préfecture. Il en résulte des décisions importantes. 

Alors que le présumé Dr N’faly Condé, accusé de viol sur une patiente est en détention- attendant l’ouverture de son procès au tribunal de première instance de Kankan- le  gouverneur de la région, le général Gharé vient de suspendre pour 3 mois, Dr Dansoko Sékou, chirurgien, pour négligence professionnelle. En effet, un jeune homme a passé de vie à trépas, suite à une intervention chirurgicale administrée par ce médecin dans une clinique clandestine.

Le second acte, est un blâme et un avertissement visant tous les médecins évoluant dans les structures de santé publiques et détenteurs de cabinets ou de cliniques clandestins à travers la ville, voire même dans leurs propres concessions.

« Quand vous allez dans nos différentes structures sanitaires, la réalité est telle que beaucoup de médecins, sont pressés de faire juste acte de présence pour disparaître dans les minutes suivantes. La raison est très simple, ils ont privilégié  leurs intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt national», a déploré le gouverneur.

 En attendant d’assister à la fermeture des structures de santé clandestines, en prolifération à Kankan, Il a invité les autorités sanitaires de la région  à lister de façon exhaustive toutes les cliniques de la place, récupérer les copies de leurs agréments et connaitre les responsables techniques de ces établissements.

Le général Gharé a aussi sollicité l’implication du ministère de la santé dans la bataille pour l’assainissement du secteur de santé à Kankan.

Cheick-Sékou Berthe, Kankan www.ledjely.com

 

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LABE : le VIH en progression

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Exactement  1676, c’est le nombre de personnes sous traitements antirétroviraux dans la région de Labé.  Le constat s’est offert aux structures sanitaires  durant le seul  premier trimestre  de 2017. Les autorités régionales de la santé s’inquiètent de l’avancé de la maladie. 

 Depuis un certain temps, la nouvelle circule à travers la ville.  Personne n’ose évoquer le sujet de vive voix. C’est dorénavant chose faite.  «  Parmi   les  femmes  consultées  pour  la  CPN nous  avons  enregistré 64 séropositives  contre  4 conjoints séropositifs.  Au  niveau  du  centre  de  prise  en  charge (PEC) de  Labé, Tougué et Mali,   nous  avons enregistré 1676 personnes sous traitements antirétroviraux (ARV) parmi elles  58 enfants  et  569 hommes »,explique Dr. Houdy Bah.

Selon Dr Houdy, la région de Labé a enregistré une  rupture de  stock de médicament qui a touché   la  chaine  de  distribution  des produits  ARV. Mais il semble que tout est rentré dans l’ordre.

Les autorités  sanitaires  de  la  région  annoncent une campagne de sensibilisation. Des équipes seraient même déployées sur le terrain.

Tkillah

 

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SANTE : l’Ordre des pharmaciens de Guinée dans la tempête

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La prise de fonction de la nouvelle présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Guinée ne doit pas faire illusion. Au sein de l’Ordre, ce n’est pas la sérénité. Ainsi, quelques heures seulement après la prise de fonction, hier, de Dr. Hawa Diakité, Dr Oussou Fofana qui dirigeait l’organisation jusqu’à date est monté au créneau pour fustiger le caractère anormal de l’élection qui a conduit à sa destitution. Il n’entend pas baisser les bras. Déjà, le pharmacien- devenu politique- a porté plainte contre le congrès.

Répondant aux questions de votre site ledjely.com, Dr Ousou fofana ne mâche pas ses mots. Il pense que le congrès s’est tenu dans le désordre. Par conséquent, dit-il, la passation de service qui en découle est illégitime. « L’élection  a été organisée dans la plus grande  irrégularité. Aucun bureau n’a été élu par 13% des pharmaciens. Le vote s’est déroulé en l’absence des pharmaciens de l’intérieur. La composition de ce bureau laisse entrevoir le copinage qui a prévalu  pendant la consultation.   A mon  avis, il n’y a pas  lieu de continuer à forcer la situation, du moment que le dossier se trouve en justice », explique-t-il.

 Par ailleurs, Fodé Oussou Fofana  dit qu’il n’est  pas question de laisser l’Ordre des pharmaciens dans les mains d’un clan qui veut prendre toute la profession en otage. « C’est un bureau du désordre et nous allons le démontrer le 2 novembre prochain  au tribunal de Kaloum. Nous allons annuler cette élection », déclare-t-il.

Le nouveau bureau est composé de neuf membres. La  nouvelle présidente, Dr Hawa Diakité précise: « J’estime que la profession de pharmacien est une profession noble. C’est un métier qui impose des retenues. Pour cela, je crois que les problèmes des pharmaciens se règlent à l’intérieur de la profession, pas sur la place publique ».

Est-ce un appel au dialogue ? L’avenir nous le dira

Balla Yombouno

628742308

 

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N’ZEREKORE : forte mobilisation contre la polio

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Les autorités sanitaires de N’zérékoré,  ont procédé, ce jeudi, 26 octobre 2017, au lancement officiel des journées nationales de vaccination  contre la polio.  Une vaccination qui est administrée aux enfants dont la tranche d’âge varie entre 0 à 59 mois. C’est le troisième tour de l’opération.

La  cérémonie du lancement officiel de ces campagnes de vaccination a eu lieu à N’zérékoré, au poste de santé de Gomota. C’était en présence du Directeur national de la santé communautaire, des autorités régionale et préfectorale  de la santé ainsi que les partenaires techniques et financiers.

 En recevant cette forte délégation, le chef du poste de Gomota, Boniface Kpoghomou, a précisé que le seul moyen efficace de lutte contre la poliomyélite est d’accepter de vacciner les enfants. «  Il est question d’éviter que  les enfants soient  handicapés à vie », dit-il.  Boniface Kpoghomou a aussi saisi l’opportunité, pour demander aux autorités d’ériger le poste de santé en centre de santé.  Car, explique-t-il,  la capacité d’accueil du poste est inférieure au nombre d’habitants.

Au nom des  partenaires, Dr Diawara de l’OMS, a  rappelé que  depuis 2014   il y a eu 12 opérations de vaccination organisée contre la poliomyélite en Guinée. « Il  y a eu des dérapages dans certains cas,  mais cette fois ci, faisons de sorte que tous les enfants concernés soient touchés par cette vaccination »,  a –t-il martelé.

En présidant la cérémonie,  le gouverneur de région, Lancei Condé, a défini la poliomyélite comme étant une maladie handicapante qui touche les enfants. « Donc, il est normal que les partenaires techniques en synergie d’action avec le gouvernement s’investissent dans la lutte contre cette maladie pour un meilleur avenir du pays », a déclaré  Lancei condé. Selon lui, l’atteinte des objectifs de la santé pour tous, prend en compte la santé de la mère et de l’enfant. Pour conclure, il  a invité la population de N’zérékoré  à s’investir pour la réussite de cette opération.

 Niouma Lazare Kamano, correspondant régional pour ledjely.com

 

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RAPPORT SUR LA MEDECINE : des constats accablants

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Le rapport final d’études sur la réforme de l’enseignement et de la recherche en santé,  est publié. Il en ressort un constat des plus accablants : manque de formation du personnel de santé, mauvaise qualité de l’enseignement dans les établissements, manque d’enseignants qualifiés ou encore la massification des étudiants. Voilà qui donne raison à la décision gouvernementale de 2016, relative à la suspension des orientations dans les filières de médecine. 

Dans ce rapport dont ledjely.com détient copie, il est écrit que la « formation du personnel de santé ne répond plus ni aux besoins nationaux, ni aux standards et normes internationaux »Pour ce qui est de l’orientation des étudiants dans la filière de Médecine, l’opacité des procédures de sélection des candidats est explicitement dénoncée.

Comme solution, plusieurs stratégies sont envisagées, notamment la restauration de la rigueur, la culture de la qualité, le respect de l’équité, le dialogue et la concertation entre les parties prenantes et la redevabilité. Et les axes prioritaires préconisés sont :

  • sortir de la massification des effectifs pour investir mieux et durablement dans la qualité ;
  • exploiter les potentialités ouvertes par les TIC :
  • reformer le LMD pour organiser un enseignement de qualité, centrée sur l’apprenant ;
  • aller vers une plus grande adéquation formation-emploi ;
  • créer un pôle de référence de l’enseignement et de la recherche dans les sciences et techniques de la santé
  • renforcer la recherche pour une meilleure information de la décision et de la pratique.

A noter que le coût financier de la réforme est estimé à environ 3 945 000 euros (hors coût du projet de création du pôle universitaire des techniques et sciences de la santé) dont 57 % pour le renforcement des capacités du personnel enseignant. Une série de recommandations ont été formulées pour créer le meilleur cadre de réussite de la réforme.

Ibrahima Kindi BARRY

621 265 823

 

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KANKAN : la gouvernance sanitaire au cœur d’une concertation !

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La problématique de la gouvernance de la santé en Guinée  était au centre  d’une rencontre ce vendredi à Kankan. Organisé par l’ONG FHI360 en partenariat avec les organisations régionales de la société civile, cette concertation  avait pour objectif de trouver des moyens devant permettre aux communautés de se  familiariser avec la gestion des structures de santé.

Selon Catherine Cottey, représentante de l’ONG américaine à la base de la concertation,  le projet doit s’étendre sur une période de trois ans en Guinée. Période durant laquelle pendant des appuis nécessaires  seront  apportés à quelques organisations de la société civile évoluant dans le secteur de la santé. Il est aussi question, selon elle,  d’aider à redynamiser les Comité sanitaire dans les différentes localités du pays.

« Il y aura des subventions à accorder aux grands réseaux de la société civile, pour faciliter et encourager l’implication des citoyen,  en redynamisant les Comité sanitaire d’Hygiène» dit-t-elle

Pour le moment, explique Catherine,  ce projet est dans sa phase préliminaire. Elle  ajoute : « … des études statistiques de base sont en cours dans plusieurs préfectures du pays notamment celle de Kankan. Elles  sont  en cours de réalisation grâce aux agents enquêteurs issus d’un consortium  composé de la société d’enquête dénommée ‘’StartView international’’ et le Conseil national des organisations de la société civil, à travers leurs démembrement à l’intérieur du pays ».

Cheick-Sékou Berthe, Kankan www.ledjely.com.

 

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N’ZEREKORE : la fistule obstétricale dérange

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Dans la région forestière,  la fistule obstétricale reste une pathologie qui préoccupe particulièrement les autorités sanitaires. D’autant que la majeure partie des victimes préfèrent vivre dans l’ombre.

Selon le Médecin chef de la maternité de l’hôpital régional de N’zérékoré, Dr Paul Yaradouno,  la fistule obstétricale survient pendant des accouchements difficiles et  non assistés par un personnel qualifié. Fort malheureusement,  dit-il, cette pathologie touche les femmes les plus pauvres, qui ne font aucune consultation prénatale  devant permettre d’anticiper les traitements et de procéder à la  césarienne à temps. Dr Yaradouno ajoute : «  les femmes qui présentent une fistule obstétricale souffrent d’une incontinence permanente, en ressentent de la honte. Elle sont l’objet de discrimination sociale ».

Depuis 2015, le traitement de la fistule obstétricale est gratuit à l’hôpital régional de N’zérékoré,  grâce à l’appui de l’UNFPA. Plusieurs campagnes de sensibilisation sont menées dans ce cadre. Malheureusement, les femmes ont  toujours honte de venir se faire soigner, selon Dr Yaradouno. Il précise aussi que la population doit pouvoir profiter de cette opportunité du moment que  le traitement  de la fistule coûte entre 5 à 6 millions de nos francs. «  Nous avons eu à opérer le mois dernier gratuitement 30 femmes vivant avec cette pathologie », affirme-t-il.

Il faut signaler que selon l’organisation Mondiale de la Santé,   plus de 2 millions de jeunes femmes vivent avec des fistules obstétricales non traitées dans le monde.  Elle enregistre de 50.000 à 100.000 nouveaux cas chaque année et estime qu’en Afrique de l’Ouest, 1-2 cas de fistules obstétricales survient pendant 1000 accouchements.

Niouma Lazare Kamano, correspondant régional, N’zérékoré. www.ledjely.com

 

 

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N’ZEREKORE : dix centres de santé et un important lot de médicaments pour la population

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Trois préfectures de la région forestière de la Guinée vivaient un moment de bonheur ce jeudi 9 novembre. Des partenaires au développement procédaient  à la remise officielle  d’une importante quantité de médicaments aux autorités sanitaires de la région, après la réhabilitation de dix centres de santé à Beyla, Lola et N’zérékoré. L’opération vise à réduire la mortalité maternelle et celle des enfants de moins de 5 ans et à améliorer la santé maternelle.

Plusieurs personnalités du département de la santé étaient présentes, en première ligne desquelles Dr Moussa Konaté, Directeur général de PCG et  Dr Djounoussa Bayo, Secrétaire général du ministère de la santé.

 Dans son discours de bienvenue, le directeur de cabinet du gouvernorat de N’zérékoré, Jean Smith Sandy, a déclaré que le geste des partenaires est une réponse à la problématique de la santé qui, une des préoccupations majeure sde  la région. «… nous sommes engagés à veiller à l’utilisation judicieuse de ces médicaments au bénéfice exclusif des populations et entretenir correctement ces infrastructures » a-t-il promis.

Saisissant la balle au bond, le Directeur général de la pharmacie centrale de guinée (PCG), Dr. Moussa Konaté a expliqué le plan opérationnel pour la gestion éclairée de ces médicaments. Selon lui, la gestion de tout médicament passe par la qualification du gestionnaire. « …cela repose sur la formation et le suivi-évaluation du personnel », a précisé Dr Konaté. Plus loin, il  a déploré le fait que les chefs de centres de santé, auparavant, n’avaient aucune idée de la gestion des médicaments. Et, en sa qualité de  Directeur général de la pharmacie centrale de Guinée, il a promis  des modules de formation sur les médicaments au bénéfice des gestionnaires des produits pharmaceutique. Dorénavant, dit-il, seule la pharmacie centrale de Guinée approvisionne les structures sanitaires publiques en médicaments  et à un prix très accessible.

Il faut souligner que  ce geste de l’Unicef, de l’union européenne et de l’Agence française de développement à travers le projet d’appui à la santé s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du gouvernement guinéen dans sa stratégie de réduction de la pauvreté.

 L’ambassadeur et chef de délégation de l’Union Européenne en Guinée, Gerardus Gielen,  a souligné  qu’ils ont déboursé 2 millions 400 milles euros  pour l’achat des médicaments et 1.449.944 USD pour la réhabilitation de dix c entres de santé.

Niouma Lazare Kamano, correspondant régional, N’zérékoré. www.ledjely.com

 

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N’ZEREKORE : la santé et l’éducation en débat

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Ce mardi 14 novembre, s’est tenue  -à N’zérékoré-  un atelier  dans le  cadre de la concertation régionale  et de la synergie des plateformes des organisations de la société civile guinéenne. Objectif ? Harmoniser les actions pour le suivi des politiques publiques notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation en République de Guinée.

C’est une initiative des plates formes Cellule Balai Citoyen, la Coalition Nationale de la société civile et le Conseil National des organisations de la société civile de Guinée, avec un appui technique de l’Union Européenne à travers le Programme d’Appui à la société civile (PASOC).

La  rencontre a regroupé une vingtaine de participants venus des organisations de la société civile des 7 préfectures de la région, des cadres de la direction régionale de la santé, des inspections régionales de l’éducation.  La vingtaine de participants a planché sur les acquis, les difficultés et les perspectives de solutions dans les secteurs de la santé et l’éducation pour la période 2016-2017.

Dans son discours de circonstance,  le vice-président du Conseil régional des organisations de la société civile de N’zérékoré, Amara Nioké Diakité, a  souligné que cette rencontre a pour objectif de permettre  aux acteurs de la société civile guinéenne de disposer d’informations pertinentes  leur permettant d’influencer les politiques publiques au niveau local mais aussi de renforcer la synergie d’action entre les plateformes dans le cadre du suivi des politiques publiques et rendre l’implication des OSC plus cohérentes et efficaces . «  Il est donc question de procéder à l’analyse des secteurs de l’éducation et de la santé en vue d’identifier les changements positifs et négatifs intervenus au cours de l’année  2017 et faire des recommandations » a-t-il précisé.

Les participants ont été répartis en deux groupes suivant le critère du secteur d’activité (Santé-Education). Et dans chacun des secteurs, les participants ont passé au peigne fin les réalisations en matière d’infrastructures dans la région mais aussi les besoins en personnel, en matériels  scolaires, en médicaments, en matériels sanitaires afin d’améliorer l’efficacité à l’endroit notamment de la population. C’est la salle de réunion de la maison du paysan qui a servi de cadre à cette rencontre.

Niouma Lazare Kamano, correspondant régional, N’zérékoré. www.ledjely.com

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La ville de Koropara a désormais son nouveau centre de santé !

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Koropara, une sous-préfecture de 34 800 habitants, dont 18 000 femmes, répartie en 20 villages et 9 districts. C’est précisément dans cette localité, située à 70 km de N’zérékoré-centre qu’il y a eu la dernière résurgence de la maladie à virus à Ebola en 2016. L’année dernière, à l’occasion de la fin des opérations de cerclage, l’Ambassadeur de l’Union européenne (UE), Gérardus GIELEN, avait annoncé la rénovation du centre de santé, dans le cadre du Programme d’appui à la santé (PASA) cofinancé par l’UE et l’Agence française de développement (AFD).

La promesse fut tenue ! Le jeudi 9 novembre, le nouveau centre de santé de Koropara a été inauguré en présence du Secrétaire général du Ministère de la Santé, Dr Younoussa Ballo, de l’Ambassadeur de l’Union européenne, Gérardus GIELEN, de la directrice adjointe de l’Agence Française de Développement (AFD) Bénédicte Brusset et de Marc Rubin, représentant de l’UNICEF en Guinée.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée sous un accueil très chaleureux des populations ! Une façon pour Koropara de dire merci à l’Ambassadeur de l’Union européenne pour sa médiation auprès des institutions internationales « pour bouter Ebola de Koropara dans un délai record », ont-ils clamé.

Le système d’adduction d’eau pour alimenter le centre de santé©Cheikh Keita @UNICEFGuinée

La particularité du projet PASA, c’est l’implication des communautés dans la mise en œuvre des activités du programme. C’est ainsi que les communautés locales à travers l’encadrement du Programme d’appui aux Communautés villageoises (PACV) ont été à pied d’œuvre durant tout le processus de rénovation du centre en coordination avec le Ministère de la Santé et l’UNICEF. En effet, les travaux ont été entièrement suivis par le comité local de suivi et de gestion, sous la houlette du conseil communal. Mamoudou Camara, vice-maire, également président du comité de suivi durant son allocution, reviendra largement sur le processus de rénovation : de la formation des membres du comité de santé et d’hygiène, à la révision du plan de développement local pour l’intégration de l’activité de réhabilitation du centre de santé dans le plan, sans oublier la mise en place d’une commission Ad hoc de passation de marché suite à la délibération du conseil communal. Il ajoutera que « les travaux de rénovation ont démarré le 1 octobre 2016 et la réception provisoire a eu lieu le 28 janvier 2017. Tout au long du processus de réalisation des travaux de rénovation, le PACV, le Ministère de la Santé, l’UNICEF, le PASA et les représentants locaux du Ministère de l’Habitat, ont effectué régulièrement des missions conjointes pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux ainsi que du respect du cahier des charges par l’entreprise ».

Les travaux de réhabilitation du centre de santé ont coûté la somme de 1 247 090 599 francs guinéens. Trois bâtiments neufs y ont été construits, il s’agit de la maternité, des logements du chef de centre, et de la sage-femme, qui par ce biais restent mobilisables à tout moment pour le bien des populations.

Prenant la parole, l’Ambassadeur de l’Union européenne dira que « cette cérémonie marque l’aboutissement de plusieurs mois de travail acharné conduit par les communautés elles-mêmes depuis le choix des entreprises jusqu’au suivi des chantiers. La Guinée forestière a vécu des moments difficiles avec Ebola, c’est pourquoi les 28 pays de l’Europe ont décidé que vous méritiez un appui. Je suis venu ici il y a un an avec le Ministre de la santé et j’ai promis de revenir à Koropara dans de meilleures conditions. J’ai appris que depuis sa rénovation le taux de fréquentation du centre de santé a augmenté ce qui veut dire que les populations ont repris confiance et je m’en réjouis ».

La santé est un droit indéniable pour les enfants, les femmes et les hommes de la Guinée. En assurant une bonne complémentarité des efforts, la vision de la politique nationale de santé sera une réalité en Guinée.

En marge de la cérémonie d’inauguration, nous avons rencontré

des femmes de Koropora très fières de ce nouvel édifice

Yamou est agricultrice, et mère de 6 enfants. Elle est également présidente des femmes du district de la sous-préfecture de Koropara.


Le Directeur de pharmacie centrale de Guinée recevant le lot de medicament. ©Cheikh Keita @UNICEFGuinée

Pendant la période Ebola, elle a beaucoup contribué avec les autres femmes de la localité, à mobiliser et sensibiliser les femmes pour lutter contre la maladie. Aujourd’hui, elle est très contente de recevoir ce beau bijou « Ce centre de santé, c’est nous qui l’avons demandé, l’État et ses partenaires nous ont écoutés. Avec Ebola, nous avons trop souffert, c’est pourquoi nous avons demandé à ce qu’il y ait un centre de santé digne de ce nom pour nous permettre de rester en bonne santé. Ce centre représente pour les femmes, un bijou sacré, car avant, pour les accouchements, c’était la souffrance. C’est dans une case que les accoucheuses traditionnelles assistaient les femmes enceintes et ça, c’était très compliqué parce que ces femmes-là n’ont pas les qualifications qu’il faut. Mais aujourd’hui avec ce centre rénové, tout ça, c’est derrière nous ».

Pour ce qui est de l’implication des femmes dans la pérennité du centre de santé, Yamou est catégorique, « nous allons d’abord veiller à la bonne fréquentation du centre, parce que ce centre était notre souhait. En tant que présidente des femmes, je vais mobiliser toutes les autres femmes du village à fréquenter le centre de santé lorsqu’elles sont malades, à prendre tous leurs vaccins lorsqu’elles sont enceintes, et quand elles accouchent, de veiller à ce que leurs enfants soient à jour de leurs vaccins ».

Evelyne Bamou, 19 ans , mère de deux enfants, s’est dite très contente de l’arrivée de la délégation, car ce sont de grandes personnalités, dira -t-elle, qui sont venus aujourd’hui inaugurer leur nouveau centre de santé « avant, le bâtiment était petit, mais aujourd’hui, il y a une extension du centre avec une maternité ce qui permettra vraiment aux femmes de pouvoir accoucher sans problème et cela nous réconforte beaucoup et avec cette inauguration avec autant de personnalités, le nom de Koropara ira très loin ».

A côté d’elle, Marie Pomou, 20 ans. Son deuxième enfant qu’elle porte sur le dos est né dans une case non loin du centre de santé, case transformée provisoirement en maternité lors de la rénovation du centre de santé « Je suis très contente, car maintenant, nous avons un centre où nous pourrons venir nous traiter et d’ailleurs, j’accoucherais volontiers de mon troisième enfant dans ce nouveau centre de santé joli, propre et accueillant ».

Dans la matinée à N’zérékore, la délégation a procédé à la remise officielle à la Pharmacie centrale de Guinée, d’un important lot de médicaments et de matériels médicaux d’une valeur de plus de 2 millions d’euros offerts dans le cadre du Programme d’appui à la santé (PASA).

Les femmes de Koropara à la cérémonie d’inauguration ©Cheikh Keita @UNICEFGuinée

L’objectif général du Projet d’Appui à la Santé (PASA) est d’appuyer la République de Guinée dans sa stratégie de réduction de la pauvreté et de contribuer à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (4 et 5) relatifs à la santé maternelle et infantile. L’enveloppe globale s’élève à 30 millions d’euros dont 20 millions d’euros sur financement de l’Union européenne (EU) à travers les ressources du 10ème Fonds européen de développement (FED) et 10 millions sur financement de l’Agence française de développement (AFD). D’autre part, afin d’améliorer l’infrastructure des formations sanitaires périphériques, dans un contexte où le système de santé initialement faible a été frappé par l’épidémie à virus Ebola, le projet a soutenu dans une première phase, à travers l’UNICEF, la réhabilitation de dix centres de santé de la région repartis entre les préfectures de N’zérékoré, Beyla et Lola.

Ce projet s’inscrit dans un contexte de système de santé initialement faible et de surcroît, frappé par l’épidémie à virus Ebola de décembre 2013 à décembre 2016.

Fatou Tandiang @UNICEFGuinée

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SIDA : la vie d’enfant et d’adolescent menacés par le relâchement

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Le relâchement de la communauté internationale : la vie d’enfants et d’adolescents menacée alors que les objectifs mondiaux pour le sida risquent de ne pas être atteinte – UNICEF 

NEW YORK/JOHANNESBOURG, le 30 novembre 2017 – En 2016, le sida coûtait la vie à 120 000 enfants de moins de 14 ans et contaminait 18 enfants chaque heure. Si la tendance actuelle se poursuit, 3,5 millions d’adolescents seront nouvellement infectés d’ici à 2030, d’après les projections du rapport 2017 de l’UNICEF Les enfants et le sida : Mise à jour statistique 2017 publié aujourd’hui.

« Il est inacceptable qu’autant d’enfants continuent de mourir du sida et que si peu de progrès soient réalisés pour empêcher les adolescents de contracter le VIH », déclare le Dr Chewe Luo, Chef de la section VIH/sida au sein de l’UNICEF. « L’épidémie de sida est loin d’être terminée et menace encore et toujours la vie d’enfants et de jeunes. Des actions supplémentaires doivent absolument être entreprises pour éviter ce fléau. »

Et pour cause, une analyse de l’UNICEF des tendances démographiques et des nouvelles données relatives au VIH révèle que les objectifs fixés au sein du cadre « Start Free, Stay Free, AIDS free », élaboré en 2016 pour accélérer l’action en vue de mettre fin au sida chez les enfants d’ici à 2020, ne seront pas atteints.

Des avancées ont néanmoins été réalisées en matière de lutte contre le sida, notamment dans le domaine de la prévention de la transmission mère-enfant, lesquelles ont permis d’éviter quelque deux millions de nouveaux cas d’infections par le VIH chez les enfants depuis 2000. Toutefois, l’UNICEF rappelle qu’il est impératif de ne pas baisser la garde pour autant. Comme le souligne l’organisation dans sa mise à jour statistique, en comparaison avec les autres groupes d’âge, les enfants âgés de 0 à 4 ans vivant avec le VIH sont les plus exposés au risque de décès imputable au sida.

Or, ces enfants sont généralement dépistés et traités trop tardivement : seuls 43 % de ceux exposés au virus sont testés conformément aux recommandations, soit au cours de leurs deux premiers mois de vie, et la même proportion d’enfants vivant avec le VIH bénéficie d’un traitement antirétroviral, pourtant essentiel à leur survie.

Selon l’UNICEF, les progrès en matière de prévention des nouvelles infections par le VIH, de dépistage et de traitement chez les adolescents sont beaucoup trop lents. Pour la seule année 2016, 55 000 adolescents (âgés de 10 à 19 ans) sont morts des suites du sida, parmi lesquels 91 % en Afrique subsaharienne. Les données révèlent également une inquiétante disparité entre les sexes : en effet, pour cinq adolescents vivant avec le VIH, il y a sept filles de ce groupe d’âge dans la même situation.

« Ne pas accélérer davantage les progrès revient à mettre en jeu la vie de milliers d’enfants et à faire porter aux générations futures le poids d’un fléau pourtant évitable », ajoute Chewe Luo. « Nous devons agir immédiatement si nous voulons préserver les acquis obtenus au cours de la dernière décennie. »

Aussi, pour combler les lacunes en matière de lutte contre le VIH, l’UNICEF propose une série d’actions, consistant notamment à :

  • investir dans l’innovation et recourir aux toutes dernières solutions innovantes telles que l’autodiagnostic du VIH, la prophylaxie préexposition et les nouveaux médicaments à usage pédiatrique ;
  • intensifier la riposte en faveur des enfants, notamment en transposant à plus large échelle les programmes de traitement et les investissements dans les nouvelles technologies pour permettre le diagnostic au point d’intervention ;
  • renforcer la capacité des gouvernements à collecter des données exhaustives et ventilées sur le dépistage et le traitement du VIH, en particulier chez les adolescents, afin d’éclairer les programmes ;
  • donner la priorité aux interventions en faveur des adolescentes en Afrique subsaharienne.

Plus que jamais, l’UNICEF est convaincu que l’épidémie de sida doit rester une préoccupation mondiale de santé publique. Des solutions innovantes doivent être adoptées pour accélérer les progrès en matière de prévention du VIH chez les enfants et garantir que ceux vivant avec le virus reçoivent un traitement adéquat.

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SANTE : Conakry abrite des journées guinéo-tunisiennes

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La première édition du forum mondial des journées guinéo-tunisiennes de la santé s’est ouverte  ce vendredi 8 décembre 2017 à Conakry. Plusieurs spécialistes guinéens et tunisiens participent à cette rencontre. C’est une initiative de First Aid Action Guinée (FAAG) en collaboration avec des  cliniques tunisiennes  à savoir Alysia et Pasteur.

Ce forum dont la première édition se tient ainsi en Guinée a pour mission de faire connaitre le partenariat médical entre les deux pays, de le développer et le pérenniser. Durant quatre  jours, en effet, les spécialistes guinéens  et  tunisiens échangeront autour de plusieurs domaines de la santé et partageront  leurs  expertises à l’occasion  des conférences scientifiques, des journées culturelles et des consultations gratuites dans les différents centres hospitaliers de Conakry.

Selon  Dr Hafedh MAKNI,  Directeur de la clinique Alysia basée dans la  capitale tunisienne, ces journées sont le fruit de nombreuses réunions. 

Elles ont pour but d’abord d’échanger des expériences tunisiennes et guinéennes en matière de santé, et de pouvoir collaborer et s’entraider dans le sens de l’amélioration de nos prestations en faveur des deux peuples. On est en Guinée pour montrer ce qu’on peut faire, et pour apprendre de l’expérience guinéenne

Au cours de cette rencontre, une  stratégie sera mise en place pour  permettre à la Guinée de limiter les cas d’évacuation. Dr Souleymane Touré,  Directeur général de First Aid Action Guinée a déclaré qu’évacuer un patient devient un fardeau.

Nous allons être l’interface aujourd’hui avec la Tunisie. Nous allons recevoir les patients chez nous, évaluer leurs besoins et envoyer en Tunisie seulement les  rapports pointant les besoins. Cela devrait permettre aux patients de payer  moins cher. Derrière cette démarche  la coopération va continuer pour, à la longue, ne même pas évacuer un malade. Pour ce faire, il faut un centre guinéo-tunisien en Guinée qui va être un point de référence.  Des médecins tunisiens  vont venir souvent prendre en charge des patients et à l’inverse,  les médecins guinéens vont partir en Tunisie pour des formations,  a déclaré Dr Souleymane Touré.

Balla Yombouno

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KANKAN/LUTTE CONTRE LE SIDA : journée porte-ouverte au centre Salamani

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La Direction préfectorale de la jeunesse de Kankan en collaboration avec celle de la santé, avec l’appui technique et financier de l’Unicef a organisé une journée portes-ouvertes au Centre de Sante de Salamani, ce samedi 09 décembre 2017.

En présence des autorités, partenaires des Nations Unies et autres institutions, des groupes de jeunes et de femmes, des élèves des quatre grands lycées de la ville de Nabaya ainsi que des religieux, cette journée porte-ouverte a été une occasion d’expliquer la situation de la pandémie du SIDA en Guinée et surtout la politique nationale de lutte en la matière.

De tous les sujets abordés, celui de la connaissance du statut sérologique a été le plus présent. Connaitre son statut sérologique est la phase la plus déterminante dans le traitement de la maladie mais aussi pour atteindre les indicateurs fixés au niveau mondial pour son éradication à savoir :

  • 90% de la population est dépisté au VIH
  • 90% des personnes infectées sont sous traitement ARV
  • 90% des personnes sous traitement ARV ont une charge virale indétectable

Pour y parvenir, le dépistage volontaire doit être promu surtout chez les ados-jeunes, couche au sein de laquelle, la séroprévalence n’est pas en recul et qui constitue la priorité des interventions contre le VIH.

Une visite guidée de tous les services du centre de santé a permis d’expliquer aux participants tout le paquet de services délivrés (Consultation prénatale, Soins de santé, Laboratoire…)  et surtout le mécanisme de dépistage qui est gratuit et anonyme. A la suite de cette visite, 25 jeunes se sont portés volontaires pour le dépistage.

A rappeler que cette journée porte-ouverte est la suite d’une série d’activités initiées par la Direction préfectorale de la jeunesse de Kankan, pour faire du mois de décembre un mois de discussion et de débats autour du VIH, pour que vive sainement la jeunesse de Kankan.

Cheick-Sékou BERTHE.

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CONAKRY : les mineurs et les technologies

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Télévision, téléphones,  ordinateur, tablettes etc… la jeunesse guinéenne est au rendez-vous des technologies. Sauf que certains utilisent ces matériels au détriment de leur formation ou de leur santé.

Aujourd’hui en Guinée, nombreux sont des enfants parfois mineurs qui  ont accès aux technologies de l’information. « Dans la rue, à la maison ou même à l’école, ils sont connectés aux réseaux sociaux via téléphone ou ordinateur portable », remarque M Camara, en service à l’hôpital Donka. Cet état de fait, selon lui, a parfois des conséquences graves sur leur éducation. Avis partagé par un prof du lycée Matam qui  affirme avoir surpris plusieurs fois des élèves en train d’échanger avec leurs copains sur les réseaux sociaux, au moment où il dispense les cours. Il blâme les parents d’élèves qui  mettent  les moyens de communication de dernière génération à la disposition des enfants de 8 à 10 ans, sans tenir compte de l’utilisation qu’ils en font.  «  Ils ont des téléphones plus chers et plus sophistiqués que ceux de leurs enseignants », dit-il.

Plusieurs témoins ajoutent que des mineurs regardent des films habituellement réservé aux adultes.  Madame Bintou, fonctionnaire de l’Etat, a récemment saisi le téléphone de sa fille. «  J’ai trouvé une vidéo à caractère pornographique dans son téléphone », explique-t-elle.  Depuis, ajoute-t-elle, il est interdit à sa fille de regarder même  la télévision sauf  au moment des émissions consacrées aux enfants.

Par contre,  certains élèves utilisent leurs appareils à bon escient. C’est le cas d’Abdoul, étudiant à l’Université Général Lansana Conté. «  Je fais uniquement des recherches avec ma tablette », dit-il. A la télé, selon lui, il regarde le journal télévisé et les programmes de divertissement et se connecte à l’internet pour s’enrichir au plan éducatif. Pour lui, mieux vaut joindre l’agréable à l’utile

Mohamed DORE

(Stagiaire)

(+224) 622.07.93.59

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