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PAYS-BAS/UNICEF: un partenariat au service de la santé à Tougnifily et de l’éducation à Mintany

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L’UNICEF en partenariat avec les Pays-Bas a doté le centre de santé de Tougnifily d’un forage et d’une unité de production du chlore. Les responsables de la préfecture de Boffa, en partenariat avec les délégués des Pays-Bas, l’UNICEF et le gouvernement guinéen, ont conduit une visite de terrain le vendredi 9 mars 2018, pour évaluer le fonctionnement du forage et l’unité de production du chlore au centre de santé de la sous-préfecture de Tougnifily.

Cette visite de terrain au centre de santé de la sous-préfecture a connu la présence d’une forte délégation de l’UNICEF, Mme Kelly Ann Haylor, M. Haroi Besada, M. Evariste Kouassi Komlan, Mme Tigelle Burgers, Mme Johanna Baak et M. Pim van Der Male du ministère hollandais des affaires étrangères, des membres du gouvernement guinéen et les autorités locales.

Le sous-préfet de Tougnifily, Mr Mountaga Camara a indiqué que ces réalisations et dons constituent une réponse positive aux besoins de ses populations et serviront à lutter contre toute éventuelle infection au sein la communauté. « Nous saluons les œuvres humanitaires inscrites dans le cadre de l’assainissement et de l’eau potable que l’UNICEF et ses partenaires ont posé qui militent pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations, un pas vers le développement. Les apports techniques et financiers de l’UNICEF dans notre collectivité de 2011 à 2017 ont considérablement changé ou amélioré les conditions de vie de nos citoyens », a reconnu le sous-préfet de Tougnifiy.

Le directeur du cabinet du gouvernorat de la région administrative de Boké, El hadj Baba Dramé a d’abord indiqué qu’il reconnaît que l’UNICEF et les Pays-Bas sont en train d’apporter beaucoup de changements positifs au niveau de la santé de leurs communautés rurales, en réalisant des ouvrages qui leur facilitent leur vie quotidienne et les encouragent à progresser. « Nous nous réjouissons de ce forage qui est une véritable manière pour l’UNICEF de protéger nos communautés contre des maladies et épidémies ».

Pour Dr Baba Adama Diallo, le directeur du centre de santé de Tougnifily, cet appui va changer les conditions de vie des populations. Il a promis de placer effectivement le centre de santé au cœur du dispositif social pour mieux sensibiliser les uns et les autres à contribuer concrètement au bien-être collectif.

L’étape de l’école primaire de Mintany

Latrines traditionnelles & Nouvelles latrines. Crédit photo: JMJ Com

C’est dans une ambiance accompagnée de la musique traditionnelle que les populations de Mintany ont accueilli leurs hôtes, pour leur signifier toute leur reconnaissance. En effet dans le cadre du programme WASH in School consistant à l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu scolaire dans la préfecture de Boffa, l’école primaire du village de Mintany a bénéficié d’un forage d’eau potable, de deux blocs de latrines. L’école qui abrite ces installations d’assainissements offertes par l’UNICEF avec l’appui financier des Pays-Bas, comprend 150 élèves dont 50 filles et deux encadreurs.

En 2011, 2012 et 2013, il y a eu un déclenchement d’une série de formations sur l’ATPC au cours desquelles 124 villages communautaires ont été certifiés autour du mode d’assainissement total contre les dangers de la défécation à l’air libre.

Le représentant du gouverneur de la région administrative de Boké, El hadj Baba Drame a précisé que dans le cadre de l’assainissement, le gouvernement guinéen depuis 2010, a renoué avec les partenaires internationaux afin de d’amorcer un nouvel air favorable au développement socio-économique de sa population « La joie et l’espoir que nous éprouvons en vous recevant en cette journée pour évaluer le projet social sont grands. Cette action a une influence hautement significative directe et favorable sur la vie des populations ».

Les élèves de Tougnifily. Crédit photo : JMJ Com

Prenant la parole, le chef de la délégation des Pays-Bas, M. Pim van Der Male du ministère hollandais des affaires étrangères, s’est d’abord réjoui de l’accueil que les populations du district de Mintany leur ont réservé. Il a ensuite signalé que la réalisation de ce forage et de ces deux blocs de latrines va permettre aux élèves de Mintany d’être à l’abri de plusieurs maladies : « La réalisation de ces latrines et toilettes va soustraire les élèves d’aller déféquer à l’air libre dans la brousse, ce qui était autrefois source de maladies. Et à travers ce forage, ils auront accès à de l’eau potable et pourront mieux étudier », ajoute-t-il.

Le directeur de l’école primaire du district Mintany, MBemba Sidibé a noté « que la réalisation de ce forage au sein de mon établissement servira dans le cadre du lavage des mains et de l’hygiène corporelle et environnementale ».

Pour manifester leur immense réconfort, les enfants et parents ont promis fermement d’entretenir ces ouvrages avec le sérieux requis.

JMJ avec l’équipe WASHUNICEF Guinée

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SANTE: Cocimop-Santé lance ses activités

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Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action annuel, la Coalition des citoyens mobilisés pour la santé (Cocimop-Santé) a lancé, ce vendredi 8 juin dans l’enceinte de l‘UGANC, une série d’activités visant à renforcer les capacités des ONG membres ainsi que des étudiants issus des  cellules universitaires basées dans l’enceinte de l’université.

Selon les organisateurs, la formation sera axée sur trois thématiques : la rédaction administrative ou professionnelle, la définition des techniques de montage de projets et l’entrepreneuriat. Le président de la plateforme, Dr. Camara Mohamed Kerfalla, explique : «  Nous allons passer le témoin d’ici peu. C’est maintenant donc qu’il faut intéresser les étudiants à ces activités, pour qu’ils puissent s’en approprier et nous remplacer valablement. Ainsi, demain,  on est sûr que le travail continuera ».

Pour cette première journée, les exposés ont porté sur la technique de rédaction d’un CV (curriculum vitae) et d’une lettre de motivation. Du côté des étudiants, cette activité vient à point nommé. « Franchement, ce sont des choses qui ne sont pas inclues dans nos programmes de formation dans les classes. Donc, nous sommes obligés de venir suivre  des formations hors université », a déclaré Kassim Diané, étudiant de la 4ème année ‘’Pharmacie’’ à l’université la source. Pour renchérir, Cissé Mamady, de la 5ème année ‘’pharmacie’’ à l’UGANC indique : « Nous avons compris que nous étions en retard, à partir du moment où le formateur porte à la connaissance des étudiants, ce que nous sommes censés connaître ».

Chez les représentants des ONG aussi, on juge l’initiative pertinente. « Chaque administrateur, chaque cadre guinéen a besoin de ces expertises. Ici, la formation est pour tout le monde. C’est le rendez-vous du donner et du recevoir », a noté Alexis Thea, membre de l’ONG ProMeTra (promotion de la médecine traditionnelle).

Notons que la COCIMOP-Santé est une plateforme de la société civile guinéenne regroupant 50 ONG membres et les universités disposant d’une faculté de médecine. Elle projette également des conférences dans ses universités partenaires.

Hawa Bah

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N’ZEREKORE : explosion des décès maternels

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A N’zérékoré, une rencontre a regroupé le samedi 9 juin 2018, les responsables de la santé, les autorités locales et autres acteurs sanitaire. Objectif : échanger autour de la lutte contre le décès des femmes lors des accouchements clandestins. En effet, rien qu’en ce début d’année, 19 dames ont perdu  la vie au cours d’accouchements sans assistance d’un personnel hospitalier.

Selon le président de la délégation spéciale de N’zérékoré, Pé Mamady Bamy, il est très malheureux que par défaut ou mauvais encadrement, des femmes meurent pendant  l’accouchement. Pour inverser la tendance, dit- il,  il faut l’implication de tous, notamment  les services concernés, pour mieux sensibiliser les populations.

Du côté des responsables sanitaires, l’inquiétude est au comble. « En 2016, on a enregistré 35 décès maternels, 42  l’année suivante  et cette année de janvier à mai, on a enregistré d’abord 19 décès », rapporte  Dr Yamoussa Youla,  Directeur général de l’hôpital régional.

 Présente à cette rencontre,  la représentante de l’UNFPA, Marie Louise Haba, a dit son effarement face à ses horribles statistiques. D’autant que son institution consent des efforts pour éradiquer ce type de fléau. « Nous apportons des médicaments, des matériels pour aider les structures de santé, mais les cas de décès maternels augmentent.  On se demande si notre apport porte fruit », a-t-elle dit.

A leur tour, certaines citoyennes ont dénoncé la corruption qui prévaut dans les structures de santé, surtout quand s’agit du des soins obstétricaux. En réponse, le Directeur général de l’hôpital régional de N’zérékoré a rassuré que la césarienne est gratuite et qu’aucune femme ne doit payer de l’argent.

Niouma Lazare Kamano correspondant régional pour www.ledjely.com

Contact : 622783505 

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MOHAMED KERFALLA CAMARA : « Nous assistons à une désacralisation de la profession médicale… »

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Avec tous les scandales dont la presse se fait quotidiennement l’écho dans le secteur de la santé en Guinée, nul besoin d’insister sur le défi du pays en la matière. Mais qui mieux pour en parler qu’un professionnel ? C’est ainsi que nous reprenons à notre compte cette interview que Dr. Mohamed Kerfalla Camara, médecin doublé de chercheur, a accordé à nos confrères de Factu Guinée. Poussé par le désir de changer une réalité peu flatteuse, Dr. Camara, tout en demeurant dans les structures sanitaires et les labos de recherche, investit le terrain de la société civile et décide de rompre le silence. Ici, autour de son ONG, il dépeint un secteur de la santé qui, contrairement à une certaine idée très en vogue, ne semble pas avoir tiré toutes les leçons de l’épidémie à virus Ebola.

Qui est Mohamed Kerfalla CAMARA ?

Je réponds au nom de Dr. Mohamed Kerfalla CAMARA à l’état civil. Je suis Pharmacien de profession et titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA). Je suis également Enseignant chercheur à la Faculté de Médecine, pharmacie et Odontostomatologie de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, et celle de la Source. Bref, je suis activiste de la Société civile guinéenne depuis 2000. Et en décembre 2017, j’ai été élu président de la COCIMOP-Santé, entendez, Coalition des Citoyens mobilisés pour la santé.

Justement, parlez-nous-en ?

La Cocimop-Santé est une plateforme du mouvement social guinéen, qui a été créée le 10 décembre 2017 et autorisée par le Ministère de l’intérieur et de la décentralisation sous le N° 0175/MATD/CAB/SERPROMA/2018 du 24 mai 2018, sur  l’initiative d’un consortium d’ONG de santé et communautaires ayant choisi de se mettre ensemble dans une dynamique citoyenne afin d’apporter des réponses et des solutions idoines aux nombreux défis sanitaires auxquels les populations guinéennes sont confrontées.

La Cocimop-Santé regroupe en son sein une cinquantaine d’ONG et des cellules universitaires qui ont été  implantées dans les universités publiques et privées et autres grandes institutions d’enseignement supérieur et professionnel à Conakry et dans l’arrière-pays.

La Cocimop-santé a pour but de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations guinéennes et des étrangers vivant sur le territoire national.

Pour cela, nous envisageons de mener des actions fortes d’information, de sensibilisation et d’éducation à l’intention des citoyens d’une part, et de faire des plaidoyers à l’adresse des pouvoirs publics d’une part et des partenaires techniques et financiers d’autre part.

La Cocimop-santé, forte de ses nombreuses ONG membres, s’engage au côté des autorités publiques dans la mise en œuvre des politiques publiques de santé,  de façon efficace et efficiente dans l’intérêt des populations.

Du point de vue de sa structure et de son fonctionnement, la Cocimop-Santé comprend une Assemblée générale, un Bureau exécutif de 15 membres, 7 antennes régionales,  et 4 cellules universitaires. Elle dispose aussi de structures d’appui que sont le comité scientifique  et le  comité d’éthique et de déontologie ainsi que des groupes thématiques.

La Cocimop-santé est ouverte à toutes les ONG nationales et internationales à condition de partager sa philosophie et d’adhérer à ses statuts et règlement intérieur en vigueur.

Quels sont vos objectifs ?

La COCIMOP-Santé  a pour objectifs, entre autres:

  • D’accroître la participation des ONG en santé au développement humain, équitable et durable en Guinée. Pour cela, la COCIMOP-Santé vise notamment à promouvoir de nouveaux partenariats entre ses membres d’abord, puis, avec l’Etat et les autres acteurs du développement,  en Guinée et à l’international;
  • De renforcer le rôle  du mouvement social dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques de développement humain, social et économique, avec une attention particulière accordée aux initiatives et aux besoins des couches les plus vulnérables de la population notamment les enfants, les femmes, les adolescents, les personnes handicapées et les associations des malades souffrant des maladies chroniques, endémiques et à potentiel épidémique  tels que l’hypertension, le diabète, le cancer, le sida;
  • D’améliorer  l’état de santé de la population guinéenne à travers son implication effective dans la mise en œuvre des politiques publiques de Santé, telle que définies par le gouvernement et qui prennent compte les besoins réels des populations  à la base;
  • De contribuer à un meilleur accès des citoyens aux services de santé de qualité, et à coût abordable.
  • De mener des actions et des stratégies pour améliorer la gouvernance du secteur de la santé, 

Quelles sont les raisons qui ont motivé la création de la Cocimop-Santé étant donné qu’il y a d’autres ONG sur le terrain?

Tout est parti d’un constat selon lequel nos populations, en dépit des efforts considérables déployés par l’Etat à travers des engagements financiers importants issus du budget national de développements (BND) que le gouvernement alloue au secteur de la santé et les financements massifs et prioritaires des partenaires techniques et financiers font face à une détérioration continue de leur état de santé.  L’accès aux soins de santé de qualité n’est pas au rendez-vous, la disponibilité des médicaments dans les structures est quasi nulle, la prévention des maladies endémiques et à potentiel épidémique balbutie et les prestations des services de santé sont inadéquats. Pire, la gouvernance globale du secteur laisse à désirer et ne correspond à aucune orthodoxie encore moins à un référentiel connu. Nous sommes dans un pilotage à vue, un éternel tâtonnement. Pendant ce temps, des milliers de Guinéens meurent de maladies jugées peu graves et dont la prise en charge sous d’autres cieux  est plutôt simple et à un coût quasi-nul.

C’est donc dans un tableau on ne peut plus sombre, que les ONG de santé que nous sommes, et dont la plupart exercent depuis plus d’une décennie, avons décidé  de mettre nos expériences et nos compétences ensemble dans une synergie d’actions fortes, afin d’améliorer cette triste réalité et impacter ainsi positivement notre système de santé considéré comme l’un des moins performants de la sous-région ouest africaine.  Notre stratégie va s’inscrire dans une démarche de redevabilité vis-à-vis des citoyens et visera des objectifs précis et mesurables  dans ce domaine à court, moyen et à long terme. D’où l’idée de création d’une plateforme qui va porter des actions phares tout en gardant son rôle  traditionnel à savoir,  encadrer les ONG membres à la base, et faire le plaidoyer auprès des autorités publiques et des partenaires techniques et financiers.

Nous descendons dans l’arène citoyenne, pour non seulement  capitaliser les acquis  mais aussi et surtout opérer des actions citoyennes qui vont aller dans le sens du renouveau et de la créativité au sein des ONG afin qu’elles puissent effectivement défendre l’intérêt général de la population dans le domaine de la santé.

Vous ne trouvez pas que les agents de santé en général et les médecins et pharmaciens en particulier sont les vrais problèmes dans le tableau noir que vous venez de décrire ?

A priori, je vous le concède. Mais, voyez-vous, pour une meilleure appréciation de ce  genre de jugement de certains de nos compatriotes, il y a lieu de s’introduire et de s’investir dans le milieu medico-pharmaceutique à l’effet de mener des enquêtes indépendantes d’ordre social et professionnel afin de situer les responsabilités des uns et des autres. Cela dit, je comprends parfaitement le fond de votre idée et partage son sens. En effet, je sais qu’il y a des professionnels indélicats, qui hélas,  foulent au sol les règles d’éthique et de déontologie  qui régissent et encadrent l’exercice des métiers de  la santé publique. De ce fait, ils sacrifient le caractère noble et sacerdotal de cette belle et magnifique profession de la santé pour laquelle nos ainés et Maitres ont sacrifié leur vie avant de nous passer le témoin. Mais, tous ces manquements doivent être recensés, dénoncés et portés à la place publique  s’il le faut. Mais, ils doivent  surtout faire l’objet de plaintes portées contre les coupables aussi bien au niveau des Ordres professionnels de la santé notamment l’ordre des Médecins, celui des Pharmaciens et celui des Chirurgiens-dentistes, pour des mesures disciplinaires en ce qui concerne la commission des fautes professionnelles. Mais les contentieux qui relèvent du droit pénal doivent être portés  et cités devant les parquets  afin que des sanctions appropriées soient prises contre les fauteurs et que les mesures de réparations soit prises en faveur des ayants droit.

De cette même façon, nous devons œuvrer pour que nos concitoyens puissent s’acquitter honorablement de leur devoir citoyen, chacun en ce qui le concerne et là où il se trouve. Car, il faut le dire, nous sommes en train d’assister ces derniers temps à une désacralisation de la profession médicale dans notre pays. Cela  n’est pas acceptable. Car le médecin, est quand même ce professionnel de la santé qui a choisi de se sacrifier pour sauver des vies humaines. De ce point de vue, il mérite notre respect, notre considération et même notre admiration. Quand je parle de médecin avec M, je parle de tous les professionnels de la santé. Qu’il soit pharmacien qui dispense le médicament dans son Officine, ou le chirurgien-dentiste qui soigne les malades dans son cabinet ou encore  le biologiste médical qui fait des analyses biomédicales, etc… Tous ces gens-là sont au service des populations et n’ont pour préoccupation que de soulager et traiter les malades.

Parlez-nous de quelques projets réalisés par votre plateforme ?

Quoique de naissance très récente, la Cocimop-Santé a réussi à mettre en place des cellules universitaires dans les universités publiques et privées, et a rencontré plusieurs autorités sanitaires et des partenaires techniques et financiers  tout en sollicitant des partenariats avec eux.

Dans le cadre de l’exécution de son plan d’action opérationnel notamment en son volet renforcement des capacités de ses membres, la Cocimop-Santé a organisé les 8 et 9 juin 2018, un atelier de formation portant sur les techniques de rédaction administrative et professionnelle. Cette formation est le début d’une série de formations destinées  aux ONG membres et cellules universitaires afin de leur permettre d’être mieux outillées en techniques de rédaction notamment comment rédiger un CV ? Comment faire une demande d’emploi ? Comment rédiger une lettre de motivation ? Comment préparer un entretien d’embauche, comment rédiger un rapport d’activités, comment s’approprier des techniques de montage de projet ?  Comment définir les termes de référence d’un projet ? Etc….

Ce sont autant de sujets qui seront abordés au cours des sessions de formations bien soutenues et qui sont animées par un pool de formateurs expérimentés, disponibles et déterminés à impulser une dynamique à nos ONG à la base et à leur permettre ainsi d’avoir chacune un parcourt impactant. Notre objectif est aussi d’amener chaque membre de la Cocimop-Santé à être créatif et innovent pour son propre rayonnement d’abord et celui de la plateforme ensuite.

A ce jour le Bureau exécutif et sur fonds propres a présenté deux projets à l’Assemblée générale pour leur mise en œuvre dans les prochains mois. Ces projets portent sur la sensibilisation de la population sur l’importance du lavage des mains et l’importance de protéger les aliments à consommation directe tels que les brochettes de viande, le pain, des galettes, etc…. Et,  on attend bien sûr l’accompagnement des partenaires techniques et financiers pour sortir nos gros projets des tiroirs de la Cocimop-Santé pour le plus grand bien de la santé publique dans notre pays.

Qu’est-ce qui pourrait être la particularité de la Cocimop-santé ?

Au plan juridique, rien ne nous différencie des autres plateformes du mouvement citoyen guinéen, Car nous avons bénéficié de la même reconnaissance administrative et juridique et avons les mêmes rôles  à jouer à savoir, le rôle de veille, d’alerte et de proposition. Cependant, la Cocimop-Santé a choisi de se spécialiser dans des questions de santé prioritairement. Elle se veut être la locomotive du mouvement social sur le registre de la santé en Guinée d’ici peu. Elle vise à moyen terme à fédérer toutes les ONG de santé dans une même dynamique, du moins pour ce qui en restera encore dehors. Nous engageons un grand mouvement inclusif et participatif pour la crédibilité du mouvement social mais aussi pour sa légitimité quelque peu écorchée de nos jours.

Quel regard portez-vous sur les autres plateformes de la Société civile guinéenne ?

Je considère que le mouvement social guinéen est en train de faire son chemin dans notre pays. Car, souvenez- vous qu’il y a quelques années, il n’y avait que quelques personnalités religieuses  comme Monseigneur Robert Sarah, certains imams courageux et quelques syndicats qui jouaient le rôle qui était celui de  la société civile, avant l’avènement du Conseil National des Organisations de la société civile guinéenne.  Mais depuis la moitié des années 2000, nous assistons de plus en plus à un engagement accru des citoyens ayant compris la nécessité de l’existence d’une troisième force républicaine dans notre pays. Dans cette optique, depuis l’an 2010, nous assistons à une pluralité des plateformes et réseaux des ONG et autres regroupements citoyens à l’effet  de consolider et d’enrichir les acquis du mouvement citoyen guinéen. Je voudrais saluer et encourager cet état de fait. Je suis témoin  et parfois acteur  d’évènements majeurs, dignes d’intérêt, qui ont marqué qualitativement et de manière indélébile, l’histoire politique et sociale  récente de notre pays. A cet égard, je trouve qu’il y a des acquis à capitaliser et des efforts à consentir afin que la société civile guinéenne puisse assumer les responsabilités qui sont les siennes pour le plus grand bien de notre nation,  à travers la consolidation du processus démocratique amorcé depuis quelques années.

Aussi, voudrais-je saluer la tendance amorcée par des plateformes et réseaux du mouvement social, en ce qui concerne leur  spécialisation dans les domaines divers de la vie de notre société. Car, aujourd’hui, on rencontre des plateformes qui s’intéressent prioritairement aux questions liées aux droits humains, d’autres aux questions électorales et d’autres encore aux questions budgétaires et fiscales, et bien sûr, la Cocimop-Santé, la nôtre, est compétente essentiellement dans les questions sanitaires et communautaires.

Votre dernier mot ?

Mon dernier mot s’adresse en tout premier lieu aux ONG membres de la Cocimop-Santé, je voudrais leur dire que je mesure à sa juste valeur la  grande confiance qu’il ont bien voulu placer en moi et à l’équipe que j’ai l’honneur d’animer dorénavant en vue de bâtir une plateforme digne de nom et dont les projets et programmes doivent impérativement toucher les populations guinéennes à travers leur accès aux soins de santé de qualité  et à une vie descente pour tous. A cet égard, je voudrais compter sur leur soutien, leur implication et leurs critiques et suggestions à l’effet d’impulser une dynamique réelle dans le domaine de la santé dans notre beau pays.

Mon espoir est que les autorités politiques et administratives vont nous accompagner dans cette belle aventure qui, à priori, vient les renforcer dans leur mission régalienne, qui consiste à offrir les  services  publics de qualité en matière de santé à toute la population guinéenne et aux résidents.

Je voudrais aussi m’adresser aux professionnels de la santé avec lesquels je souhaite collaborer étroitement tout au long de mon mandat en vue d’imprimer une efficacité réelle à notre action.

Que les partenaires techniques et financiers soient rassurés de notre détermination à contribuer à l’amélioration de l’état de santé de nos populations. Pour cela, nous sollicitons d’eux des partenariats. Des courriers leur ont déjà été adressés dans ce sens et nous attendons leurs réactions.

Enfin je voudrais inviter la population et tous nos concitoyens à se joindre à nous dans ce combat légitime, qui vise à garantir la santé publique dans notre pays.

Source : Factu Guinée

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MAMOU: de moins en moins de malades lié à l’eau

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Au centre de santé urbain de la Poudrière, un quartier de Mamou, les infirmières utilisaient l’eau qu’elles puisaient dans un puits situé à 200 m du centre où l’on perforait frauduleusement des tuyaux de la Société des Eaux de Guinée (SEG) pour des soins. Ces actions étaient légion avant la réalisation de l’adduction d’eau potable. Ces pratiques ne constituent désormais qu’un triste souvenir à la fois pour les employés et les visiteurs de ce centre de santé. C’est pourquoi, Dr Diallo Abdourahmane, Chef du centre de santé du quartier Poudrière, s’est réjoui de la réalisation du système d’adduction d’eau potable qui vient ainsi mettre un terme à des années de souffrance avant de remercier les acteurs impliqués dans sa réalisation.

« Avant la réalisation de l’adduction d’eau potable, on avait du mal à trouver de l’eau pour les soins. Parfois, on mettait les stagiaires à contribution pour aller chercher de l’eau dans les quartiers. L’on pouvait recevoir 1000 à 1600 malades diarrhéiques pour la plupart, par mois. Mais aujourd’hui, si vous regardez dans notre registre de consultation, il y a moins de 500 malades. Dieu merci, nous avons l’eau au centre de santé en permanence. Tout le monde utilise les robinets pour se désinfecter après les soins. Il y a des robinets presque dans toutes les salles de soins ainsi que les toilettes », se réjouit-il.

Mêmes réalités dans la commune rurale de Konkouré. Là également, Mariama Ciré Yansané, Sage-femme au centre de santé communautaire, a rappelé les difficultés, jadis liées à l’accès à l’eau potable avant de se réjouir de cette adduction d’eau qui alimente dorénavant le centre de santé.

Mariama Ciré Yansané, Sage-femme au Centre de Santé Communautaire de Konkouré, Mamou — © UNICEF/ I.S. KABA

« Depuis mon arrivée ici en mars 2016 jusqu’au 25 février dernier, on achetait un bidon d’eau de 20 litres entre 1000 et 1500 GNF. Des problèmes d’hygiène se posaient avec acuité. Pour boire, on achetait des sachets d’eau minérale en ville pour les stocker dans nos maisons. On recevait fréquemment les malades diarrhéiques. Maintenant, les gens tombent rarement malades pour des questions liées à l’eau et on économise nos temps et notre

M. Fodé Ali Mansaré, Professeur de Biologie et de Chimie au Collège Missira, Konkouré — © UNICEF/ I.S. KABA

argent. Ici, nous avons un robinet dans la salle d’accouchement, de consultation et au

laboratoire », explique-t-elle.

Dans la sous-préfecture de Dounet, située à 15 km de la commune urbaine de Mamou, la majeure partie des malades préfèrent se rendre au poste de santé du district de Dindeyah (7 km de Dounet) pour se faire soigner. Cette mobilisation s’explique d’après certaines indiscrétions, par le traitement, l’accueil et la discrétion dont fait montre la cheffe du poste de santé à l’endroit des malades. Mariama Keïta, cheffe du poste de santé, nous racontera son calvaire avant de se réjouir de la réalisation d’un forage dans la cour du poste de santé.

« C’est avec une joie immense que nous avons accueilli ce forage avec une eau très propre comparativement à ceux de Soumbalako et de Dounet . Avec les malades qui viennent se soigner ici la nuit, c’est maintenant très facile de puiser de l’eau et de continuer le traitement sans problème. Les enfants malades qui quittent les coins reculés où l’eau potable est quasi inexistante, après leurs traitements, je remplis les bidons d’eau de 5 à 10 litres pour remettre à leurs parents afin qu’ils puissent continuer à boire de l’eau propre jusqu’à la fin de leur convalescence. Vraiment, nous remercions la DPS*, l’UNICEF et tous ceux qui sont impliqués dans la réalisation de ce forage, car on en avait vraiment besoin », reconnaît-elle.

À Konkouré, le fait de parcourir des kilomètres chaque jour pour s’approvisionner en eau potable jouait considérablement sur le taux de fréquentation scolaire. M. Fodé Ali Mansaré, professeur de Biologie et de Chimie au collège Missira (Konkouré) nous confie :

Une élève venue s’approvisionner — © UNICEF/ I.S. KABA

« Quand je venais d’être muté ici, il n’y avait pas de forage et le problème d’eau se posait avec acuité. Les élèves partaient dans les sources situées à 2 voire 3 km pour puiser de l’eau qui n’était pas totalement potable. Ces distances jouaient énormément sur leur taux de fréquentation scolaire. Et, cela causait des problèmes de santé aux enfants. Mais depuis la réalisation de l’adduction d’eau potable, les maladies chez les enfants ont beaucoup diminué et la communauté économise le temps qu’elle mettait à parcourir des distances pour avoir de l’eau pour faire autres choses», se réjouit-il.

Il faut souligner que la réalisation de ces forages a été possible grâce au projet WASH ( Eau, Hygiène et Assainissement) qui a permis la réalisation de 36 forages, 7 AEP (Adduction d’Eau Potable) et la réhabilitation des systèmes AEP dans 4 centres de santé de 48 structures sanitaires de la région de Mamou. Financé par la Banque mondiale pour un montant d’un million de dollars et conduit par le Ministère de la santé en partenariat avec l’UNICEF, ce projet cadre parfaitement avec les objectifs stratégiques du plan national du développement sanitaire 2015–2024.

Ibrahima Sory KABA, UNICEF Guinée

*Directrice Préfectorale de la Santé

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KANKAN : une commission parlementaire en mission de contrôle

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Une mission de la commission santé de l’assemblée nationale séjourne actuellement dans la localité de Kankan. Elle est pilotée par le président de ladite commission l’honorable Dr Ben Youssouf Keita.  Après l’inspection de différents services hospitaliers de la région, en compagnie des autres membres de sa délégation, il se dit globalement satisfait. Il a toutefois relevé l’exception déplorable du centre de santé de la sous/préfecture de Baro, préfecture de Kouroussa.

Au compte de cette mission, les émissaires du parlement  ont sillonné, en compagnie des autorités locales, plusieurs services hospitaliers de différentes structures de santé publique comme l’hôpital préfectoral de Kouroussa, l’hôpital régional de Kankan en passant par le centre de santé de la sous/préfecture de Karifamoriah.

Comparativement aux dysfonctionnements répertoriés par la même mission l’année 2017, selon l’honorable Ben Youssouf Kéita, plusieurs progrès sont à admettre.

« En 2017, à la même période, nous avions visité ces mêmes structures sanitaires mais le constat était alarmant. Nous étions déçus de voir des chambres d’hospitalisation, ornées de toiles d’araignée, de nids de guêpe, des murs crasseux, des lits sales, des toilettes mal entretenus, des cours envahies par les herbes sauvages, très peu de matériels et des matériels vétustes, etc. Aujourd’hui, ce que nous avons vu à Kouroussa, Kankan et à Karifamoriah nous réconforte à plus d’un titre. Nous sommes vraiment globalement satisfaits. On peut dire que nos recommandation ont été suivies à 98 % », a-t-il mentionné.

Néanmoins, pour l’honorable Ben Youssouf Kéita, l’unique bémol qu’il faille notifier durant cette mission de contrôle, qui est à  mi-parcours, concerne un don de la première dame Hadja Djènè Kaba Condé : le centre de Santé de la localité de Baro situé dans la préfecture de Kouroussa.

« A Baro, c’est paradoxal. Il y a le plus beau centre de santé en Guinée, c’est un don de la première dame aux populations de cette zone rurale. Mais ce qu’elle ne sait certainement pas, c’est que ce dont risque de tomber en désuétude. Car il n’y a pas d’eau, pas de courant, pas d’ampoule, pas même un petit interrupteur. Sur le plancher, il n’y a même pas de natte à plus forte raison, un lit ou une table d’opération. Le centre sert plus de refuge pour des animaux sauvages que de lieu de soin pour les villageois », s’est-il indigné.

A noter qu’après l’étape de Kankan, la commission de contrôle a mis le cap sur la zone de Siguiri. Au retour de cette préfecture, elle entend faire le bilan intégral de sa mission qui a déjà couvert les localités de Timbo, de Kouroussa et de Kankan.  .

Cheick-Sékou BERTHE correspondant régional www.ledjely.com.

Contact : 620 008 985.

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CANCER EN AFRIQUE : l’UNFPA se positionne pour la lutte

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Deuxième cause de décès à travers le monde, avec 8,8 millions de morts en 2015, le cancer à devenir un problème majeur de santé publique. Aussi, à travers le monde, des initiatives se mettent progressivement en place, en vue d’y faire face via notamment des dynamiques de mise en synergie des expertises et compétences ainsi que par la mutualisation des ressources. Et c’est dans ce cadre que s’est tenu, les 1er et 2 août derniers, à Ouagadougou, au Burkina Faso, un Séminaire de haut niveau sur la « promotion de la sensibilisation à la lutte contre le cancer et les programmes de plaidoyer dans les Etats membres du groupe Afrique de l’Organisation de coopération islamique, OCI ». Une initiative de la Première dame du Burkina Faso, Mme Sika Kaboré, en collaboration notamment avec le bureau régional du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA).

La première journée de la rencontre, avant celle du séminaire proprement dit, a réunis les experts des pays africains membres de l’OCI, dans le cadre d’un échange multidimensionnel sur le sujet au débat. L’un des objectifs de la rencontre était de trouver les stratégies permettant une meilleure implication des premières dames, dans leur rôle de leadership en vue de la lutte efficace contre le cancer.  D’autant que le cancer draine désormais dans son sillage des statistiques effarantes. En effet, selon l’OMS, « près d’un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer. Environ 70% des décès par cancer surviennent dans les pays à faible revenu ou intermédiaire. Cette situation est, tout particulièrement, critique en Afrique où environ 80% de ses 1,2 milliard de personnes n’ont aucun accès à la radiothérapie, ni aux services cancérologiques ».

A ces chiffres, le ministre burkinabé de la Santé, dans son discours de bienvenue, a rajouté d’autres statistiques qui attestent davantage de la dimension préoccupante du mal. Citant lui aussi des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Nicolas Meda a indiqué qu’en 2004, dans la région Afrique, les MNT (Maladies non transmissibles) étaient responsables de 25% des décès. Ce taux est passé à 40% en 2008. Selon l’organisation, le nombre de nouveaux cas de cancer est en pleine croissance, passant de 12,7 millions en 2008 à 14,1 millions en 2012. La mortalité et la morbidité doubleront d’ici 2030, à cause du cancer en Afrique, si des programmes adéquats de lutte ne sont pas mis en place. Avec un tel enjeu, l’engagement des premières dames devient une nécessité, pour vaincre notamment les cancers de sein, du col de l’utérus, entre autres.

En conséquence, le ministre s’est félicité de la forte présence des experts, avant d’espérer que le partage des connaissances et d’expériences des différents pays aboutisse à des conclusions qui sauront orienter les décideurs, pour renforcer la lutte contre le cancer et initier des actions communes à mettre en œuvre en Afrique.

Mabingué Ngom félicite le Burkina

En marge du séminaire, Mabingué Ngom, le directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de l’UNFPA a rencontré le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé. Au sortir de leur huis-clos, Ngom a souligné l’importance qu’accorde le Burkina dans la lutte contre le cancer. Il a félicité le pays des hommes intègres pour les efforts consentis dans la capture du Dividende démographique. Il a particulièrement salué l’initiative de Mme Sika Kaboré, pour son engagement dans le cadre du plaidoyer et de la promotion des programmes de lutte contre le cancer au Burkina. En atteste le séminaire de haut niveau des Premières Dames des pays membres de l’OCI, des partenaires techniques et financiers dont l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la Banque islamique de développement (BID) et des experts venus des quatre coins du monde.

Rappelons que l’initiative de Mme Kaboré fait suite à la session spéciale sur le leadership des Premières Dames dans le domaine de contrôle du cancer tenue à Istanbul en Turquie en avril 2016, en marge du 13ème  sommet de l’OCI. Lors de ce rendez-vous, l’OCI, l’AIEA, la BID ont organisé ladite session en partenariat avec le gouvernement turc. Des engagements avaient été pris dans ce qu’il a été appelé « Déclaration d’Istanbul ». Leur mise en œuvre commence avec ce séminaire de Ouagadougou.

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DIXINN : la COCIMOP-Santé lance une campagne de lavage des mains

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Dans le cadre de la prévention contre les maladies infectieuses en cette saison des pluies, la Coalition des citoyens mobilisés pour la santé (Cocimop-Santé) mise sur la promotion des pratiques d’hygiène, à travers notamment le lavage des mains. C’est ainsi que la plateforme a lancé ce matin au port de pêche de Dixinn une campagne de lavage des mains qui devrait s’étendre sur tout ce mois d’août.

Selon Dr. Mohamed Kerfalla Camara, le président de la plateforme, l’objectif qui sous-tend l’initiative est de  « partager, sensibiliser et éduquer les populations de la commune de Dixinn, à travers ce port de pêche, sur l’importance du lavage  des mains ». Une approche d’autant plus pertinente que plus de 90% des maladies infectieuses se contractent à partir du contact direct entre le réservoir et la main. Par ailleurs, il est démontré que le lavage des mains peut réduire jusqu’à 30 % les risques de maladies infectieuses.  Des maladies parmi lesquelles, Dr. Camara cite les « maladies respiratoires dont la grippe, les maladies diarrhéiques dont le choléra et même certaines maladies de la peau ».

Sur les raisons qui ont motivé le choix du port de pêche de Dixinn, le président de la COCIMOP-Santé explique : « Nous avons préféré cibler les groupes organisés. Nous attendons par exemple le retour des élèves et étudiants pour aller dans les écoles, mais les pêcheurs sont très exposés, ils touchent à tout ».

A rappeler que la Cocimop-santé est la seule plateforme de la société civile qui évolue dans le domaine de la santé. Elle regroupe 57 ONG ajoutées aux étudiants issus de ses  cellules universitaires basées aux universités de Conakry, de la Source et  de Kofi Annan de Guinée. La commune de Kaloum sera la prochaine étape.

Hawa Bah

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SECTEUR SANITAIRE: de la gestion du personnel et des possibilités de recrutement

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Au cours du Conseil ordinaire des ministres de ce jeudi, le ministre de la Santé, Edouard Niankoye Lamah, a fait deux communications. La première relative à la gestion du personnel dans le secteur sanitaire est un diagnostic qui révèle de manière criante que Conakry et ses environs se taillent la part du lion au détriment des autres zones du pays. Quant à la seconde communication, elle a porté sur les possibilités qu’offre le secteur en matière d’emploi des jeunes. De l’exposé du ministre, on peut retenir que les besoins de recrutement des jeunes existent bel et bien et que grâce notamment aux partenaires techniques et financiers (PTF), les ressources, elles aussi, sont à disposition. Conséquence, on devrait donc s’attendre à des concours dans le secteur. Mais pour davantage de détails, nous vous proposons la partie du compte-rendu du Conseil réservée à la communication du ministre de la santé. 

Pour la gestion du personnel de la santé, le Ministre a indiqué que pour améliorer les indicateurs de santé dans notre pays, il faut disposer de ressources humaines équitablement reparties, fidélisées avec une administration locale engagée et motivée.

En matière de répartition des effectifs, le pays compte un effectif de 11 992 agents qualifiés. Sur ce nombre, Conakry utilise les 36%, alors que ses besoins réels n’excèdent pas 18%. Par catégorie professionnelle, la capitale concentre 52% des sages-femmes, 43% des aides de santé et 67% des médecins.

Les contrôles périodiques ont montré que le taux annuel cumulé des absences au poste de travail pendant 3 mois de suite ou de façon intermittente est de 38%. Le taux le plus élevé se situe au niveau des médecins et des pharmaciens.

En matière de mobilité des cadres de l’administration sanitaire, on constate que 84% ont plus de 5 ans à leurs postes, certains allant jusqu’à 20 ans.

Le conseil a demandé au ministre de maintenir le moratoire des affectations vers Conakry, Dubréka et Coyah et d’appliquer le principe des services hors de ces zones pendant les premières années suivant le recrutement.

Le conseil a, en outre, invité le Ministre à mettre en œuvre les mesures pour corriger les anomalies énumérées ci-dessus.

Dans le cadre de la décentralisation, le Conseil a invité le Ministre de la Fonction Publique de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration de présenter au Conseil Interministériel prochain le document sur le projet de création d’une Fonction Publique locale.

Pour la stratégie de l’emploi des Jeunes dans le secteur de la santé, le Ministre a indiqué que l’emploi des jeunes permet de faire face à certaines urgences liées au secteur de la santé.

L’état des lieux du secteur a montré que le contexte épidémiologique actuel du pays est marqué par l’existence de nombreux problèmes de santé parmi lesquels il faut citer : (1) les  maladies transmissibles  notamment le paludisme, la tuberculose, le VH/SIDA, les helminthiases et les  Infections Respiratoires, (2) les maladies non transmissibles dont l’hypertension artérielle, les cancers, le diabète et (3) les maladies à potentiel épidémique (méningite cérébrospinale, rougeole, fièvre jaune, cholera).

Par rapport à l’effectif cumulé actuel qui est de 13 703 professionnels de la santé, il existe donc un déficit global de 16 297 agents répartis entre les différents corps médicaux.

Parlant des possibilités de création d’emplois pour les jeunes, le Ministre estime que celles-ci se basent sur plusieurs éléments que sont la politique nationale de santé, la convergence de points de vue avec les Partenaires Techniques et financiers qui appuient le secteur et la disponibilité de fonds.

En se basant sur ces différents éléments, pour l’année 2018, il a soutenu que les possibilités réelles de création d’emplois pour les jeunes sont estimées à 3900 nouveaux emplois sur base de financement des PTF.

L’incidence financière annuelle de ce recrutement est de 47 388 000 000 FG.

Le conseil a demandé au Ministre de délocaliser les concours de recrutement au niveau des régions administratives pour fidéliser les agents à leurs postes d’affectation conformément aux termes de références de l’appel à candidature et de s’appuyer sur les Ecoles de Santé communautaire pour organiser ces concours de recrutement d’agents relais en santé communautaire.

Avec la Cellule de communication du gouvernement

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UNICEF-GUINEE : remise officielle d’équipements sanitaires

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Sur un financement de la Banque mondiale à hauteur de 700 mille dollars américains, Dr Sékou Condé, Secrétaire général du Ministère de la Santé, représentant le Ministre de la santé, en présence de Dr Sakoba Kéita, Directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), a reçu de Marc Rubin, Représentant de l’UNICEF, des équipements sanitaires destinés à 54 centres de santé du pays. Cette remise s’inscrit dans le cadre de « l’intervention d’urgence en réponse au virus Ebola » pour le renforcement du système sanitaire.

Issa Ahmat Outman, Health Specialist HIV UNICEF-Guinée, décrit le contenu des différents emballages — S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

Le passage de l’épidémie de la Maladie à Virus Ebola (MVE) en Guinée de 2013 à 2015, a non seulement mis à nu les réalités du système sanitaire guinéen, mais l’a aussi durement affecté. Pour se remettre de ces séquelles et se préparer à toute éventualité, le gouvernement guinéen a élaboré le programme national de développement sanitaire (PNDS) 2015–2024 dont la première phase de mise en œuvre est consacrée à la résilience et à la relance du système de santé post Ebola. De ce programme, a découlé le projet intitulé « Intervention d’urgence en réponse au virus Ébola », mis en œuvre par les Directions Régionales de la Santé et les Gouvernorats avec l’appui technique de l’UNICEF.

Il a pour objectif principal d’augmenter l’utilisation des services de qualité par les femmes en âge de procréer, particulièrement les femmes enceintes vivant dans les aires des 54 centres de santé identifiés dans sept régions sanitaires du pays. Il vise plus spécifiquement, l’amélioration du système national de surveillance épidémiologique, le renforcement des efforts en mobilisation sociale et en communication pour le changement de comportement, le renforcement de l’offre de soins de santé primaires et notamment les soins obstétricaux et néonataux d’urgence de base.

Marc Rubin, Représentant de l’UNICEF, prononce son discours de remise des équipements au gouvernement guinéen — S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

C’est dans cette dynamique que l’UNICEF, avec le financement de la Banque Mondiale a remis au gouvernement guinéen à travers le Ministère de la Santé, ces importants équipements sanitaires destinés à 54 centres de santé du pays, composés entre autres de : matériel médicotechnique standard pour centres de santé ruraux ; kits pour les tests de diagnostics rapides des maladies à haut potentiel épidémique au niveau du laboratoire national de biologie ; vaccins et matériel d’injections pour la préparation à d’éventuelles épidémies. Après avoir fait le tour de l’entrepôt de l’UNICEF abritant ce matériel avec les autorités du Ministère de la Santé, Marc Rubin, Représentant de l’UNICEF en remettant ces équipements mettra l’accent dans son intervention, sur la redevabilité et le contrôle citoyen qui sont des facteurs importants au redressement du système sanitaire du pays.

 

« Dans cette phase de reconstruction post Ebola où l’on note un engagement fort du gouvernement à travers le Ministère de la Santé, ce don de matériels participera à l’effort collectif de redressement du pays afin de contribuer à une meilleure accessibilité et une meilleure utilisation de service de santé de base de qualité. Nous encourageons vivement les autorités locales à continuer à promouvoir la redevabilité et le contrôle citoyen en renforçant les mesures de suivi à travers les comités locaux existants pour assurer l’utilisation des équipements par les patients dans les structures de santé, mais également la bonne gestion et la maintenance régulière de ces équipements. Oui ! La marche vers un système de santé fort et résilient est en cours malgré les défis », ajoutera t-il .

Dr Sékou Condé, Secrétaire général du Ministère de la santé remerciant les partenaires à travers son discours — S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

En recevant ce don, Dr Sékou Condé, Secrétaire général du Ministère de la Santé dira « j’aimerais avant tout remercier l’UNICEF pour la mise à disposition de ces équipements en tant qu’organisme opérateur, mais surtout pour les efforts combien soutenus et louables qu’il ne cesse de mener pour accompagner notre système de santé dans sa marche vers l’atteinte des objectifs du développement durable. Je profite aussi de l’occasion pour remercier la Banque mondiale qui, pendant des moments durs de la lutte contre l’épidémie de la Maladie à Virus Ebola, a décidé d’apporter son aide substantielle et importante à la lutte contre ce fléau ». Et Dr Sékou Condé de poursuivre : « Dans ce programme, la santé communautaire joue un rôle essentiel. Mais celle-ci ne peut être promue et atteindre ses objectifs sans la mise à disposition d’un certain nombre de ressources parmi lesquelles figurent les équipements. Ces équipements vont contribuer grandement au développement et à la création d’une valeur ajoutée à la réussite de la stratégie de la mise en œuvre de la santé communautaire. C’est pourquoi, encore une fois de plus, nous recevons hautement ce geste qui va contribuer sans nul doute à l’amélioration des conditions de prise en charge des populations dans les centres de santé et par ricochet, permettre d’atteindre l’un des objectifs du gouvernement en matière de politiques sociales ».

Dr Sékou Condé a, dans la même foulée, a promis non seulement de faire le comptage du matériel octroyé, mais de l’utiliser aussi judicieusement au profit exclusif des bénéficiaires.

Saa Momory KOUNDOUNO, UNICEF Guinée

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PALUDISME : une journée de vaccination à Coyah

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Le Rotary Club de Conakry a lancé ce samedi 18 août 2018 une journée de vaccination dans le district de Sanoyah, préfecture de Coyah.  Les enfants  de 0 à 5 ans étaient concernés. L’opération s’est terminée par la distribution de moustiquaires imprégnées au centre de santé de la localité.

La journée marque la première action d’intérêt public du club au compte de l’année rotarienne 2018-2019. Selon la présidente de  la structure, Hélène Savané, la matérialisation de cette action en faveur des enfants du km36 permet de toucher deux axes majeurs de Rotary international, notamment  la prévention et le traitement des maladies au bénéfice de la mère et de l’enfant.

Devant les femmes et les enfants mobilisés pour la circonstance, Héléne Savané a expliqué : « la vaccination est le meilleur moyen de protéger nos  enfants contre de nombreuses maladies. Elle permet chaque année de sauver des millions d’enfants à travers le monde. Chaque personne vaccinée est en effet  un obstacle à la contamination de son entourage dans lequel peuvent se trouver des enfants, des parents, des amis, etc…».

Et à l’occasion de cette opération, la première femme à recevoir sa moustiquaire et à voir son bébé vacciné,  est Diallo Haïbatou Baldé, enseignante à Maferinyah. « Je remercie les initiateurs qui nous ont  donné ces moustiquaires et vacciné nos enfants afin de les mettre à l’abri du paludisme. J’encourage à la fois les femmes enceintes et nourrisses à venir au centre de santé  pour vacciner leurs enfants et de dormir sous les moustiquaires », a-t-il dit

De leur côté, les autorités préfectorales de la santé de Coyah et les autorités locales  de Sanoyah–km36 se sont réjouies de cette journée de vaccination qui va toucher au moins 1000 enfants du district.

Et c’est pour cette raison que la Directrice de Rotary club Conakry lance un appel : « je vous demande à tous d’être l’inspiration pour aider le Rotary à passer  de la réaction à l’action. Une action vraiment durable doit remplacer tout ce que nous faisons dans un contexte  plus large ».

Balla Yombouno 

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DARALABE & SANOUN : des agents de santé et des relais communautaires à l’école de la santé communautaire

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Pour accroître l’accès universel aux services sociaux de base, le Ministère de la Santé, celui de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, en collaboration avec les partenaires, et avec l’appui financier de l’UNICEF, ont organisé une formation destinée aux agents de santé communautaires (ASC) et aux relais communautaires (RECO). Ces ASC et RECO répartis dans 40 communes rurales du pays, appelées « communes de convergence », auront au terme de cette formation sur la santé communautaire, les capacités de connaître les maladies, de les prévenir et de vite référer celles dépistées dans les communautés avec l’aide des RECO. Les ASC et RECO, contribueront également aux référencements de tous les cas suspects de maladies, aux structures de prise en charge afin que des dispositions soient prises à temps.

En effet, le constat dressé après le passage de la Maladie à Virus Ebola (MVE) a établi la faiblesse du système de santé communautaire, y compris la surveillance des maladies, qui constitue la base de la pyramide sanitaire. C’est pourquoi, la Guinée et ses partenaires dont l’UNICEF sont à pied d’œuvre pour corriger les erreurs du passé.

S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

Au préalable, ce sont les formateurs de cette séance qui ont bénéficié d’une formation avant d’être déployés dans les différentes communes de convergence à l’effet de former en santé communautaire durant 10 jours, les agents de santé communautaires et les relais communautaires sélectionnés par leurs propres communautés. Ce qui marque une consécration effective du transfert des compétences aux communautés, car elles seront désormais engagées et responsabilisées dans leurs localités respectives. Pour la préfecture de Labé, Daralabé et Sanoun, sont les deux communes de convergence où les formations se sont déroulées respectivement avec comme supports des groupes électrogènes et des vidéos-projecteurs.

Les Agents Communautaires (ASC) et les Relais Communautaires (RECO) de Sanoun en formation au siège de la Commune Rurale— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

À Daralabé, située à 18 km du centre-ville de Labé, 21 participants composés d’ASC, et de RECO ont pris part à cette formation techniquement bien aboutie. L’un des formateurs, Dr Abdoulaye Ibrahima Diallo, Chef section prévention et lutte contre la maladie à la Direction Préfectorale de la Santé (DPS) de Labé, revient sur les sujets abordés depuis le démarrage de cette formation. « Pour la première journée du 09 juillet 2018, nous avons abordé les thèmes comme, la consultation prénatale, le suivi postnatal, l’allaitement maternel exclusif, la malnutrition, la prise en charge des diarrhées, les violences basées sur le genre, la planification familiale, la surveillance à base communautaire des maladies à potentiel épidémique, la vaccination, la lèpre, la tuberculose, la supplémentation en vitamine A ». Dr Abdoulaye Ibrahima Diallo espère que cette formation permettra aux participants, notamment aux RECO d’être à même d’identifier à la fois et à temps, les maladies à potentiel épidémique et les événements inhabituels dans leurs localités, les répertorier dans un registre et les notifier à leurs superviseurs qui sont les ASC en vue de mettre en branle une équipe d’investigation, de sensibilisation et d’activités de riposte comme la vaccination.

Les participants nourrissent un grand intérêt pour cette formation qui est une première pour eux, car alternée par des travaux de groupes et se déroulant dans les deux langues : le français et le pulaar qui est la langue la plus parlée localement. Parmi eux, un nombre important de femmes, dont Mariama moudou Diallo, ASC de Daralabé « J’apprécie cette formation, elle m’a permis de connaître des choses que j’ignorais avant. C’est par exemple la CPN (consultation prénatale Ndrl) , le suivi de la grossesse, la vaccination, la supplémentation en vitamine A et la malnutrition au niveau des enfants. Une fois de retour chez moi, je vais partager ces nouvelles connaissances acquises avec ma communauté afin de mieux se protéger à l’avenir contre les maladies évitables ».

Pour réussir ce pari, les ASC et les RECO ont été dotés d’un kit comprenant des équipements, des médicaments, des registres communautaires et des boîtes à images.

Même promesse faite par Souleymane Barry, RECO de Lougoundé, district de Félébanta, « Cette formation est en train de bien m’outiller pour l’identification d’éventuelles maladies à potentiel épidémique dans ma communauté, mais également en mesures préventives et en moyens de sensibilisation des communautés, référencement des cas suspects et aussi leur suivi en cas de confirmation. Je remercie les initiateurs de cette formation ».

A Sanoun, située à 20km du centre-ville de Labé, on y a trouvé 41 participants dont 15 femmes suivent la formation avec le même dispositif technique.

qu’on soit au même niveau d’information pour une meilleure synergie d’actions».
Abdoulaye Fodé Diallo, Point focal communication à la DPS de Labé et co-formateur — S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

Ici également, les bénéficiaires de la formation promettent de partager les nouvelles connaissances acquises avec leurs communautés respectives en vue de leur éviter à l’avenir d’autres pathologies. C’est du moins ce que nous confie Souleymane Diallo, RECO de Sanoun. « Je suis vraiment très content de cette formation parce qu’elle m’a permis de savoir assez de choses nouvelles comme : l’entretien d’une femme enceinte, son référencement après l’accouchement vers les structures sanitaires en vue de bénéficier des soins de santé requis. Ces nouvelles connaissances, je ne vais pas les garder pour moi seul, je vais les partager avec le reste de ma communauté afin qu’on soit au même niveau d’information pour une meilleure synergie d’actions». Abdoulaye Fodé Diallo, Point focal communication à la DPS de Labé et co-formateur, nourrit déjà l’espoir que si les participants utilisent les manuels qui leur seront remis et les connaissances qu’ils ont acquises durant cette formation, il y aura une nette amélioration des indicateurs sanitaires au niveau des communautés.

Cette initiative qui implique dorénavant les communautés à la base dans la gestion de leurs problèmes de santé, contribuera à coup sûr à la réduction des réticences, des rumeurs et faciliter au bout, leur collaboration avec le personnel de santé.

Saa Momory KOUNDOUNO UNICEF Guinée

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GUINEE: célébration de la Semaine de santé de la Mère et de l’Enfant

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La malnutrition aigüe et chronique et les carences spécifiques notamment en fer, en iode et en vitamine A restent toujours préoccupantes dans les pays d’Afrique et d’Asie. Ces différentes formes de malnutrition touchent particulièrement les enfants d’âge préscolaire et les femmes en âge de procréer chez qui, elles augmentent les risques de morbidité et de mortalité. Les spécialistes admettent d’ailleurs que la carence en vitamine A est la principale cause de la cécité préventive et évitable dans les pays en développement. La Guinée à l’image d’autres pays de la sous-région, figure parmi les pays qui ont encore des taux de mortalité maternelle et infantile élevés. Prenant cette situation à bras le corps, la Guinée organise depuis 1999, des campagnes de vaccination des enfants de 0 à 5 ans au cours desquelles les enfants de 6 à 59 mois reçoivent de la vitamine A. En 2016, elle a initié des Semaines Santé Mères-Enfants dont l’intervention centrale est le renforcement de la vaccination systématique ou de routine des enfants ciblés et la supplémentation en Vitamine A. Mais depuis, des difficultés opérationnelles n’ont pas permis à la Guinée d’assurer aux enfants de 6 à 59 mois deux passages de supplémentation en Vitamine A chaque année comme le recommande la stratégie nationale.

Pour contenir cette situation, le gouvernement guinéen, avec l’appui technique et financier de ses partenaires dont l’UNICEF, a lancé le mercredi, 1er août 2018, une semaine d’intensification des interventions préventives de santé et de nutrition au profit du couple mère-enfant. La cérémonie de lancement s’est déroulée au Centre médical communal de Coléah, sous la présidence du Ministre d’Etat, Ministre de la santé, Dr Edouard Niakoye Lamah avec à ses côtés, le Représentant adjoint de l’UNICEF, Dr Guy Yogo, l’Ambassadeur du Japon en Guinée, Hisanobu Hasama, le Directeur pays de Helen Killer International, Dr Bamba Ibrahim et de nombreux autres invités.

La Semaine de santé de la Mère et de l’Enfant qui s’étend sur toute l’étendue du territoire national, concerne aussi bien les enfants d’âge préscolaire, les femmes enceintes ainsi que celles en âge de procréer. Les objectifs poursuivis par cette semaine d’intensification des interventions préventives sont entre autres : rattraper au moins 80% des enfants non ou insuffisamment vaccinés en PEV de routine ; supplémenter en Vitamine A au moins 80% des enfants de 6 à 59 mois ; dépister au moins 80% des enfants de 6 à 59 mois pour la malnutrition aigüe. Mais également déparasiter au mébendazole au moins 80% des enfants de 12 à 59 mois et sensibiliser au moins 95% des parents d’enfants sur l’importance des services proposés.

Pour Dr Tata Gakou, Directrice régionale de la santé de Conakry « Cette semaine va nous permettre d’atteindre des femmes qui ne se sont jamais présentées dans nos structures et qui sont dans les zones enclavées. Nous mettrons les points de vaccination dans les quartiers et dans les zones difficiles d’accès. Donc nous comptons beaucoup sur la mobilisation de ces populations vers ces sites. Ce n’est pas un porte-à-porte, mais ça sera fait au niveau des points de vaccination ».

A gauche, le Représentant adjoint de l’UNICEF, l’Ambassadeur du Japon en Guinée et à droite, le Ministre d’Etat, Ministre de la santé— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

Quant au Dr Guy Yogo, le Représentant adjoint de l’UNICEF qui a parlé au nom des partenaires techniques et financiers du Ministère de la Santé, il a saisi l’opportunité pour rappeler l’importance de la supplémentation en vitamine A pour la survie et le développement des enfants de moins de cinq ans et encourager le Gouvernement à travailler à la pérennisation de cette intervention à haut impact : « la supplémentation en Vitamine A réduit de 20 à 35 % la mortalité infanto-juvénile due à certaines maladies infectieuses et parasitaires comme la rougeole, la diarrhée et le paludisme encore très fréquentes dans nos pays notamment en cette période de forte transmission de certaines d’entre elles. C’est pourquoi, il est urgent et impératif pour nos Etats, d’investir durablement dans l’amélioration du statut en vitamine A de la population en général, et des groupes les plus vulnérables que sont les femmes et les enfants en particulier. »

Comme on le voit, la supplémentation préventive et curative en vitamine A, constitue de nos jours, l’intervention la plus bénéfique en termes de coût et d’efficacité pour l’amélioration du statut vitaminique A chez les jeunes enfants. Cette vitamine contribue à réduire certaines pathologies chez les enfants.

Dr Edouard Niakoye Lamah, Ministre d’Etat, Ministre de la santé en train de répondre aux questions de la presse— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF

Dans son discours, le Dr Edouard Niakoye Lamah, Ministre d’Etat, Ministre de la santé a remercié les partenaires techniques et financiers comme l’UNICEF pour leur engagement et leur implication dans la tenue de cet événement « Au cours de cette semaine, il est prévu de vacciner 812 942 enfants de 0 à 23 mois ; de supplémenter en vitamine A, 2 042 612 enfants de 6 à 59 mois, vacciner 338 644 femmes enceintes et 581 femmes en âge de procréer. La réalisation de ces prestations sera couplée à des activités de communication, de mobilisation sociale et de promotion pour l’adoption des pratiques familiales favorables à la santé ». Le Ministre d’Etat, Ministre de la santé a appelé à la mobilisation de la population pour permettre l’atteinte des objectifs en termes de rattrapage vaccinal et de supplémentation en vitamine A. Il a en outre, demandé à chaque citoyen guinéen de s’impliquer pleinement dans la réussite de cette importante activité de santé.

Après les discours, les autorités ont donné aux enfants des doses de vitamine A pour marquer le lancement officiel de cette semaine dédiée à la santé de la mère et de l’enfant.

Il faut noter que le deuxième passage de supplémentation en Vitamine est prévu aux mois de novembre et décembre de cette année.

Saa Momory KOUNDOUNO UNICEF Guinée

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SANTE: une nouvelle campagne anti-polio en Guinée

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Les journées nationales de campagne de vaccination  gratuite contre la poliomyélite ont été officiellement lancées ce jeudi 6 septembre 2018, par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. En 3 jours,  du 7 au 10 septembre, environ 3 millions et demi d’enfants de moins de  5 ans  seront vaccinés  sur l’ensemble du territoire national. 

Grace à la collaboration entre le ministère et ses partenaires, 3 millions 719 milles 226 vaccins ont  été mobilisés pour la circonstance.  Selon le département de la Santé,  9 milles 890 agents vaccinateurs et 2 milles 186 superviseurs d’équipes ont été engagés. Ils seront appuyés par les moniteurs et superviseurs indépendants de l’OMS et les mobilisateurs sociaux du ministère.  Le coût global de la campagne est  de 12 milliards 303 millions 549 milles 700 francs guinéens.

Selon Joseph Alfred Kizerbo, représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Guinée,  la stratégie retenue pour la présente campagne est le porte à porte. « Tous les canaux de communication ont été utilisés pour sensibiliser les parents. L’organisation de la présente campagne est une opportunité pour renforcer  l’immunité collective de nos enfants », a-t-il dit.

De son côté le ministre de la Santé,  Edouard Niankoye Lamah, a  déclaré  que  la dernière évaluation indépendante du plan de riposte à la poliomyélite  a confirmé heureusement l’interruption de la transmission de cette maladie en Guinée. « Toutefois, il existe des localités où la couverture vaccinale sur les enfants et la surveillance des paralysies  aiguës restent encore faibles. C’est pourquoi cette campagne de vaccination s’avère nécessaire et importante,  et nous prions tous les parents d’enfants de bien vouloir lui accorder toute les chances pour sa pleine réussite en mobilisant très massivement les enfants », a-t-il conclu.

Balla Yombouno

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Des exercices de simulation d’urgences sanitaires, pour une réponse rapide aux urgences

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À la suite du lancement officiel, le mardi 31 juillet 2018, des exercices de simulation d’urgences sanitaires en Guinée, l’ANSS a initié une concertation avec ses partenaires pour le choix des exercices de simulation sur table et du drill à mener dans les principaux foyers déclencheurs de l’épidémie de choléra que sont les préfectures de Forécariah, Boké et Boffa et la zone spéciale de Conakry.

L’exercice de simulation sur table consiste à mener une session interactive conduite en salle avec des facilitateurs et évaluateurs sur la base d’un scénario évolutif avec des questions réponses et discussions avec les participants. Quant à l’exercice de simulation de drill, il s’agit d’une simulation sur le terrain à petite échelle avec des jeux de rôle des participants sur la base d’un scénario évolutif.

Exercices de simulation sur Drill à la Mairie de Forécariah — © UNICEF/ I.S. KABA

Pour les localités touchées par ces exercices de simulation , en coordination avec les DRS*, les DPS* à travers les équipes régionales et préfectorales de riposte aux épidémies (ERARE*, EPARE*), les agents des sites sentinelles choléra et les centres d’opération des urgences de santé publique (COU-SP) ont durant deux jours facilité et évalué avec les partenaires humanitaires de l’ANSS, les dispositifs et mécanismes existant autour de la simulation sur la riposte au choléra.

La démarche méthodologique a été fondamentalement ponctuée par des discussions en session plénière, une restitution de l’évaluation des performances, et une évaluation du déroulement des exercices sur table et de drill.

Dr Brigitte Loua, membre du Centre d’Opération d’Urgence de Kindia — © UNICEF/ I.S. KABA

Pour Dr Brigitte Loua, Chargé de projet et planification à la DPS de Kindia et membre de l’équipe du Centre d’Opération d’Urgence (COU) de Kindia, l’exercice a éveillé son sens de la compréhension : « parce que quand il y a eu l’épidémie d’Ebola, au départ, on ne savait pas comment il fallait s’y prendre. Mais à partir de ces exercices nous avons su comment il faut s’organiser pour pouvoir prendre en charge les cas et intervenir sur le terrain avec l’EPARE, l’ERARE et le COU* dans les situations d’urgences ».

Quant au Dr Tounkara Morikandia, médecin infectiologue et membre de l’équipe préfectorale d’alerte et de riposte aux épidémies de Forécariah, cette simulation a clarifié sa prise de position face aux urgences sanitaires :

« j’ai appris les relations entre COU-EPARE-ERARE. Cette formation m’a permis de me situer quand est-ce que le COU est en mode de veille, d’alerte et de riposte. Quand est-ce que l’EPARE doit riposter et à quel moment elle doit remonter les informations à l’ERARE pour nous appuyer à Forécariah. J’ai aussi appris quand est-ce que je dois mener les investigations et comment et quand riposter. Nos capacités sont renforcées sur les prises en charge des maladies à potentiel épidémique plus précisément le choléra ».

Dr Thuo Zanga Moise, Consultant du projet conjoint MPTF, est revenu sur les étapes du processus avant de conclure : « nous avons relevé les points forts mais également des points à améliorer. Nous allons maintenant voir ensemble comment nous pouvons améliorer ces prestations et avoir des équipes qui soient très bien préparées pour que dès la moindre étincelle, nous puissions réagir promptement afin d’éviter de perdre des vies humaines ».

Dr Morikandia Tounkara, membre de l’EPARE de Forécariah (à droite) — © UNICEF/ I.S. KABA

De l’avis de l’ensemble des acteurs humanitaires, ces exercices se sont révélés très opportuns surtout en cette saison hivernale propice au déclenchement des épidémies récurrentes de choléra en Guinée.

Au sortir des exercices, les principales observations ont porté sur la nécessité de renforcer le dispositif de surveillance à tous les niveaux, soutenir l’appropriation des documents normatifs et protocoles par les agents de l’alerte et de la riposte.

L’évaluation du niveau minimal de préparation et de réponse aux urgences de santé publique contribue favorablement au réajustement nécessaire des dispositifs et mécanismes en place. Cette évaluation permet par la même occasion d’être en phase avec les protocoles standards requis du règlement sanitaire international.

Ibrahima Sory Kaba UNICEF Guinée

*DRS : Direction Régionale de la Santé

*DPS : Direction Préfectorale de la Santé

*EPARE : Equipe Préfectorale d’Alerte et de Riposte aux Epidémies

*ERARE : Equipe Régionale d’Alerte et de Riposte aux Epidémies

*COU : Centre d’Opération d’Urgence

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N’ZEREKORE: les médias outillée pour la croisade contre le palu

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A N’zérékoré,  depuis hier, un atelier  de formation est en cours à l’intention des hommes de média.  Il porte sur les techniques de communication pour un changement de comportement afin de lutter contre le paludisme. 

Initié par le ministère de la Santé, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), l’atelier regroupe une dizaine de journalistes venus des préfectures de Kissidougou, Gueckédou, Macenta, Beyla, Yomou, Lola et N’zérékoré. Objectif : renforcer la capacité des hommes de média dans le cadre de la lutte contre le paludisme.

 Partant d’une part, du principe que le paludisme constitue un problème de santé publique en République de Guinée en étant la première cause des consultations et de décès et d’autre part, que les médias ont un rôle éminent à jouer dans le processus de son éradication, le représentant de la coordination nationale du programme national de lutte contre le paludisme, Dr Yaya Barry, dans son discours d’ouverture, rappelé que « la communication, l’information et l’éducation sont des déterminants de toutes les interventions. C’est pour cette raison que le ministère a jugé nécessaire d’impliquer davantage les médias dans la lutte contre le paludisme », a-t-il souligné. Parlant des avancées déjà enregistrées dans la croisade contre le palu, Dr Yaya Barry a indiqué que le taux de prévalence de cette maladie a été réduit de 44% en 2012 à 15% en 2016. « Ça c’est une réduction significative » s’est-il réjouit.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le Directeur régional adjoint de la santé de N’zérékoré, Dr Pépé Bilivogui, s’est félicité des résultats obtenus sur le terrain. Lorsque vous atteignez les résultats comme ça, dit-il, les stratégies mises en place doivent être renforcées. Plus loin, il a reconnu que la lutte contre le paludisme n’est pas le fait que des agents de santé. « Nous avons besoin de la contribution des professionnels des médias » a-t-il conclu.

Niouma Lazare Kamano correspondant régional pour www.ledjely.com

Contact : 622783505

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COOPERATION/SANTE : l’Italie prête de 20 millions d’euros à Guinée

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Ce vendredi 14 septembre 2018, le  ministre de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara,  son homologue de la Santé,  Dr Edouard Niakoye Lamah, et  l’Ambassadeur d’Italie en Guinée,  Livio Spadavecchia, ont  procédé à la signature d’une convention bilatérale de financement entre le gouvernement italien et celui de la Guinée pour l’amélioration du système sanitaire national dans toutes les 4 régions de la Guinée. Il s’agit d’un  prêt  qui s’élève à 20 millions d’euros, entièrement  financés par l’Italie.

Au  sortir de la signature de la convention,  l’Ambassadeur d’ Italie en Guinée, Livio Spadavecchia a indiqué qu’il s’agit d un programme stratégique. «  On a toute la volonté d’accompagner le  pays », a-t-il dit.

De son côté, le ministre de la Santé,  Dr Edouard Niakoye Lamah,  s’est réjouit de la signature de cette convention. « Ce  prêt est presqu’un cadeau puisque c’est sans intérêt et le remboursement va s’étendre sur trente ans. Avec ce prêt, nous allons améliorer la situation de santé de nos populations », a-t-il souligné.

La cérémonie de signature, selon les parties, permet le démarrage des virements, sans intermédiaire,  à destination des autorités  guinéenne.  L’exécution  du projet est confiée à un comité de pilotage et à une  unité de gestion  mise en place par le ministère de la Santé. Dans les prochaines semaines, sont prévus les premiers appels d’offre dans le respect des procédures des deux pays pour une meilleure transparence. En vue de garantir l’efficacité de la gestion axée sur les résultats, il y aura  un accompagnement technique de la partie italienne.

Notons que le projet porte sur la reconstruction de 14 hôpitaux et centres de santé; la fourniture de matériels et mobiliers hospitalier, l’équipement d’imagerie (appareils radiologiques, appareils pour l’écographie et électrocardiographie) et l’achat de 16 ambulances et 37 motos. A cela s’ajoutent  la formation et la  mise à niveau de 90 médecins, 100 infermières, 100 sages-femmes.

Balla Yombouno

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INFRASTRUCTURES SANITAIRES: le constat accablant du parlement

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La Commission ‘’santé’’ de l’Assemblée nationale était hier avec les médias pour leur faire le bilan de la visite que certains ses membres ont effectuée dans les structures sanitaires des régions du pays afin de toucher du doigt la réalité des infrastructures. Et le constat qui en découle n’est pas des plus reluisants.

 Pendant un mois, les 13 députés concernés  ont profité de  leur période de vacance pour  sillonner  les 4 régions naturelles du pays et  Conakry. Selon honorable Ben Youssouf Keita, président de la commission, la mission a constaté  au cours de sa visite  qu’il y a du chemin à faire. «  Le constat général n’est pas du tout satisfaisant. Car, les infrastructures hospitalières datent de la période coloniale,  en commençant par l’hôpital Ignace Deen, construit depuis 1901 et  rénové une seule fois en 1974. Aujourd’hui, il est totalement vétuste. Nous avons des bons cadres, des bons médecins et même des spécialistes venus de l’étranger souvent même qui travaillent bénévolement. Malheureusement ils n’ont pas de matériel de travail », a-t-il expliqué. Etant donné que  l’Hôpital Donka est en rénovation, seul l’hôpital Sino-guinéen, dit-il, répond aux normes.  « Là aussi, il y a un  manque de matériels. Par exemple, le scanneur qui s’y trouve est de 2 barres, alors qu’il faut 6 barres. Il y a un manque criard d’équipements », a souligné l’honorable Ben Youssouf.

Parlant des centres médicaux communautaires,  le président de la commission ‘’santé’’ du parlement, a révélé : «  nous avons par exemple  »Flamboyant » que nous avons visité hier. Il était conçu comme un centre de santé. Mais aujourd’hui, il joue pratiquement le rôle d’un hôpital préfectoral à cause de la fréquentation de la population et à cause de la qualification du personnel qui y travaille. Malheureusement, il n’y a pas de moyens, les matériels n’existent pas, ceux qui existent sont vétustes ».

Selon  lui,  70 % des  matériels utilisés dans nos hôpitaux sont vétustes. « A cela  s’ajoute la vétusté des infrastructures. N’oubliez pas qu’en dehors de la période coloniale, c’est seulement en 1963, lors  du plan triennal de feu Ahmed Sékou Touré, que  les préfectures ont été dotées d’infrastructures hospitalières. Mais aujourd’hui,  il n’ya ni eau, ni électricité dans ces établissements. Dans certains endroits, vous trouvez même des matériels qui datent de la 2ème guerre mondiale », a déclaré Ben Youssouf.  Cet état de fait, à son avis, s’explique par la faiblesse du budget alloué à la santé.  « En 2017,  après notre tournée  à l’intérieur du pays, nous avons plaidé et  avec l’ensemble des députés, nous avons reçu avec le gouvernement à faire passer le budget de 2,3% à seulement  8,2%. Mais 95% de ce montant sert seulement  à payer le personnel médical », précise-t-il.

Inquiet, le député se pose plusieurs  questions : comment on va investir ? Avec quoi on va investir ?  Avec quoi on va rénover les hôpitaux ? Avec quoi on va procéder à l’achat de matériels de dernière génération ?

Notons  qu’est avec l’accompagnement de Search for common Ground que la visite  des députés dans les structures sanitaires a pu se faire

Balla Yombouno

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KINDIA: l’accès des personnes handicapées aux soins de santé en débat

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Le vendredi 14 septembre, Kindia a abrité un atelier de restitution de l’étude sur « les facteurs d’exclusion des personnes porteuses de handicap à l’accès aux soins de santé dans les régions de Kindia, Mamou, Labé et Faranah« . Conjointement menée par Eco Consult et Health Focus, l’étude résulte d’un financement de la GIZ. Et des résultats qui en sont issus, on peut retenir que les Personnes porteuses de handicap (PPH) n’ont relativement pas accès au soins de santé. Une problématique que les consultants expliquent par un certain nombre de facteurs aussi bien structuro-économiques que socioculturels. Etaient conviés à l’atelier des représentants du personnel sanitaire, des structures d’encadrement et de promotion des droits des personnes handicapées ainsi que des cadres du ministère de l’Action sociale,  de la Promotion féminine et de l’Enfance.

Dans le rapport produit par les consultants, on peut lire: « Certaines personnes handicapées sont considérées par leur milieu d’origine comme des envoutées et des possédées par les démons et/ou des personnes qui portent le fardeau d’un péché » A lui seul, cet extrait illustre le poids de la perception dévalorisante que la société peut se faire du handicap et de ceux qui en sont victimes. Or, des discussions entre participants à l’atelier, il est ressorti que cette perception empirique est de beaucoup dans la marginalisation des PPH en Guinée. D’autant que ce regard stigmatisant, il est quelque fois jusque dans les familles des personnes handicapées. Il s’y ajoute, selon l’étude que le personnel de santé n’est pas toujours préparé à accueillir/recevoir les patients handicapés. Ces derniers, eux-mêmes, ayant une certaine conception de leur corps ou de la maladie dont ils peuvent être victimes, rechigneraient à se laisser consulter par n’importe qui. De fait, quelques-uns recourraient à la médecine traditionnelle ou à l’automédication.

Encore que selon l’étude, la pauvreté des ménages ou des personnes handicapées elles-mêmes, les problèmes de transport (engins vétustes, routes en mauvais état,…), le déficit d’informations ou encore le caractère inaccessible des structures de santé font que très peu de PPH ont accès aux soins de santé. En filigrane, les participants ont également relevé l’absence des mécanismes de protection sociale et l’analphabétisme comme des facteurs pouvant rendre compte du faible accès des personnes handicapées aux soins de santé en Guinée.

Aussi, partant de ces constats, les participants ont, entre autres, recommandé:

  • la sensibilisation de l’ensemble des communautés en mettant un accent particulier sur les familles des personnes handicapées, quant aux droits de celles-ci
  • La scolarisation des personnes handicapées
  • La formation et la sensibilisation du personnel de santé
  • L’information des leaders communautaires sur les droits des PPH
  • Une plus grande appropriation de la lutte par les organisations de défense des droits des personnes handicapées

Enfin, les participants ont unanimement salué et recommandé la vulgarisation d’une initiative qui fait déjà ses preuves au Centre de santé de Manquepas (Kindia). En effet, selon le chef de centre, Dr. Alpha Ousmane Barry: « Au niveau de notre centre, pour l’accueil des patients, nous avons institué un système de tickets. Nous avons 60 tickets que nous remettons aux patients en fonction de leur ordre d’arrivée. Mais les personnes handicapées et les femmes enceintes ne sont pas soumises à cette organisation. Ce qui fait qu’une personne handicapée ou une femme enceinte sont prioritaires. Dès qu’elles s’annoncent, nous les prenons en charge sans attendre quoi que ce soit »

Boubacar Sanso BARRY

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GUINEE: l’UNICEF et l’alliance GAVI dotent le PEV en motos

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C’est à partir de 1979 que le programme élargi de vaccination (PEV) est devenu une réalité en Guinée. Depuis lors, avec l’appui de nombreux partenaires techniques et financiers, le pays a accompli des progrès notables en termes de couverture vaccinale des populations cibles et en termes de contrôle des maladies évitables par la vaccination. Toutefois, la survenue de l’épidémie de la maladie à virus Ebola en fin 2013 a eu un impact sur l’état de santé de la population avec des effets négatifs sur les prestations de services de santé. Les activités de vaccination ont été affectées avec un taux de couverture du Penta3 réduit de 30% entre 2013 et 2014. Le Penta 3 protège contre 5 maladies : diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B et Haemophilus Influenzae.

Le Ministre d’Etat, Ministre de la santé, Dr Edouard Niakoye Lamah— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

La vaccination constituant une composante essentielle du droit humain à la santé et une responsabilité individuelle, collective et gouvernementale, l’on estime qu’elle prévient chaque année 2,5 millions de décès. À l’abri des maladies évitables par la vaccination, les enfants vaccinés peuvent grandir dans de bonnes conditions et réaliser pleinement leur potentiel. C’est pourquoi, le Ministère de la Santé de la Guinée, appuyé par ses partenaires techniques et financiers, ne ménage aucun effort pour relever les couvertures vaccinales.

C’est dans ce cadre que l’UNICEF a procédé le mercredi 08 août 2018, à la remise de 818 motos au Ministère de la santé à travers la Coordination du PEV. Ce don, acquis sur financement GAVI(Global Alliance for Vaccine and Immunization ), est le fruit de la coopération tripartite entre le Gouvernement de la Guinée, GAVI et l’UNICEF.

La cérémonie a réuni autour du Ministre d’Etat, Ministre de la Santé, Dr Edouard Niakoye Lamah, le Directeur national de l’epidémiologie et de la lutte contre la maladie, Dr Thimotée Guilavogui, la Directrice de la Santé de la ville de Conakry, Dr Tata Gakou, le Coordinateur national du PEV, Dr Moustapha Dabo, le Représentant Adjoint de l’UNICEF, Dr Guy Yogo, le Représentant de l’OMS, Dr Georges Ki-Zerbo, le Senior Country Manager de GAVI, Dr Magdi Ibrahim, et d’autres invités.

Dr Moustapha Dabo, Coordinateur national du PEV en train de prononcer son discours de remerciement aux donateurs — S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

L’acquisition de ce matériel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la subvention de GAVI pour le renforcement du système de santé et de la vaccination pour la période allant de 2017 à 2021. Ce matériel roulant, d’une valeur totale de 1,560,962.27 dollars permettra aux agents de santé sur le terrain d’atteindre les populations dans les zones difficiles d’accès. « Ces motos destinées aux centres et postes de santé et aux districts, vont contribuer à la réalisation des activités de vaccination en stratégies avancées afin de toucher le maximum d’enfants et de femmes. Nous remercions ainsi GAVI et les partenaires de l’alliance, l’UNICEF, l’OMS, ici présents pour leur appui constant », Dira le Coordinateur du PEV, Dr Moustapha Dabo qui se réjouit de cette remise.

 

 

Dr Guy Yogo, le Représentant Adjoint de l’UNICEF— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

 

Il a assuré de l’utilisation judicieuse de ces engins qui serviront à coup sûr au déroulement des stratégies avancées pour atteindre les objectifs de couverture vaccinale prédéfinis. C’est du moins le souhait formulé aussi par le Senior Country Manager de GAVI, Dr Magdi Ibrahim « ces motos seront là pour aider à la mise en œuvre de cette stratégie. Elles ne sont qu’un outil, mais il va falloir, comme vous l’avez si bien dit, les utiliser à bon escient avec une planification appropriée et effective, toucher l’enfant au dernier kilomètre pour la vaccination, mais aussi ne pas oublier le paquet intégré qui doit être celui de la santé maternelle et infantile ».

Dr Guy Yogo, Représentant Adjoint de l’UNICEF qui est intervenu au nom des partenaires, a souhaité voir la couverture vaccinale atteindre 80 % de cibles « L’objectif principal de cette subvention est également de faire en sorte que la couverture vaccinale atteigne au minimum 80% ne serait-ce que dans les 21 districts sanitaires ciblés à travers la Guinée. L’atteinte de cet objectif va contribuer à améliorer la santé des enfants et des femmes en Guinée, mais surtout à relever le défi important du développement économique et social de la Guinée ».

Le Senior Country Manager de GAVI, Dr Magdi Ibrahim— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

Pour le Dr Edouard Niakoye Lamah, Ministre d’Etat, Ministre de la Santé, « ce geste de l’alliance GAVI qui vient renforcer la vaccination systématique en Guinée, contribuera sans aucun doute, à l’atteinte des indicateurs de performance en termes de vaccination systématique en Guinée, et démontre une fois de plus la franche collaboration entre la Guinée et cette institution à travers l’UNICEF ».

C’est ainsi qu’il a été procédé à la remise officielle de ces motos au coordinateur national du PEV.

Saa Momory KOUNDOUNO UNICEF Guinée

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