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SANTE :une ligne verte contre les fraudeurs des produits antipaludéens

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Pour lutter contre le détournement des produits de traitement contre le Paludisme, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique en collaboration avec l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a procédé au lancement d’une ligne verte pour dénoncer tous les fraudeurs. La cérémonie s’est tenue ce vendredi 28 septembre dans un réceptif hôtelier de la place.

Dénommée ‘‘Faire la différence’’, le numéro 8135 permettra désormais, selon le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, aux populations de signaler dans la plus grande discrétion la vente des produits contre le traitement du paludisme, mais aussi de dénoncer les médecins qui font payer les traitements dans les centres de Santé publics. Au passage et sans doute pour confirmer la pertinence du dispositif, Dr. Edouard Niankoye Lamah rappelle qu’en Guinée,  le paludisme représente la première cause de consultation avec 33,8% de taux d’hospitalisation et 14,2%, de décès dans les structures  sanitaires publiques et privées. « Cette campagne est un outil de plus qui renforcera les stratégies de lutte contre le paludisme, mais aussi aidera à lutter contre les fraudeurs », a-t-il dit. Par la même occasion, Dr. Lamah a invité le personnel de la santé à respecter la gratuité des produits et médicaments antipaludéens pour le bien de la population.

Pour Jeff Bryan,  représentant de l’USAID  le détournement des produits du programme PMI est devenu alarmant. « On retrouve des médicaments et des moustiquaires détournés sur le marché . Cela signifie que quelqu’un essaie de tirer profit de tout le travail et des ressources consacrées au programme. Les médicaments volés, contrefaits, ou revendus sont des problèmes graves qui peuvent entrainer des lacunes dans le traitement médical chez les populations »,a-t-il déclaré. Selon lui, le but du gouvernement américain dans la lutte contre le paludisme est d’aboutir à son éradication dans le monde entier.

A rappeler que toute personne qui fournira des informations sur un cas de détournement ou de vente illicite de produit, ou encore de traitement payant dans les centres de santé publics sera récompensée.

Ibrahima Kindi BARRY

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JUSTICE : Toumba Diakité en danger…de mort ?

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Le procès des massacres du 28 septembre est dans sa phase de préparation, nous dit-on. Au même moment, si l’on en croit ses avocats, la santé d’un des principaux mis en cause dans le dossier, à savoir Aboubacar Sidiki Diakité, serait en danger. Souffrant d’une pathologie nécessitant un traitement à l’extérieur, Toumba Diakité serait également sans avocat depuis le retrait du Collectif qui a aujourd’hui sonné cette alerte.

« Orphelinat », c’est le terme que Me Paul Yomba Kourouma, un des avocats, a utilisé pour désigner la détention actuelle de l’ex-aide de camp du capitaine Moussa Dadis Camara.  Reclus donc dans cet « orphelinat », il a selon l’avocat constaté avec étonnement et exaspération qu’aucun avocat n’avait été constitué pour la poursuite de sa défense, ni même commis d’office. « C’est ainsi que la clôture de l’information  s’est déroulée sans qu’il ne soit mêlé, sans entendre ses témoins. L’ordonnance de renvoi a été rendue sans que notification  lui soit  faite, en violation manifeste de la loi, des règles de procédure,  au point que Toumba est supposé ne pas savoir ce pourquoi il est poursuivi», a dénoncé Me Paul Yomba Kourouma.

Sauf que ce n’est pas là le plus inquiétant dans le sort réservé à Toumba Diakité. Victime d’abandon et en proie au désespoir, ce dernier aurait chopé la hernie blanche. «  Il s’agit d’une pathologie  très délicate, qui requiert une intervention d’urgence,  laquelle ne peut avoir lieu ici en raison de l’expertise qu’elle requiert, de la technologie à laquelle elle réfère », a également expliqué l’avocat.  A l’en croire, Toumba, à ce jour,  ne peux manger à sa faim. « Il ne peut manger qu’un demi plat pour 24 heures. Il ne peut boire comme il le veut, et ne peut dormir à point. Et pour son sommeil, il est obligé d’utiliser la bande Velpeau   qu’il  attache au niveau de sa poitrine pour que les intestins ne soient pas au dehors », précise Me Paul Yomba.

Les médecins auraient pourtant alerté sur l’urgence et le péril que court le prisonnier. Mais la prise en charge sanitaire de Toumba serait toujours « négligée ». Suite à quoi, Toumba  a  sollicité ardemment le retour de ses avocats pour en être ses porte-voix et pour la sauvegarde des  droits  qui sont les siens. « Il nous a donc saisis par écrit … », a-t-il conclu.

Balla Yombouno

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SANTE DE TOUMBA DIAKITE : Cheick Sako répond aux avocats

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La semaine dernière, le collectif des avocats d’Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, à l’occasion d’un point de presse, avait dénoncé les conditions de détention de ce dernier. Me Paul Yomba Kourouma, avait même, à la suite de ces conditions de détention, indiqué que son client avait fini par développer une pathologie si grave qu’elle nécessitait une évacuation à l’étranger. Eh bien, à l’occasion de la deuxième réunion du comité de pilotage, le ministre de la Justice a répondu à ses allégations. En gros, Cheick Sako les dément. Tout au contraire, le prisonnier serait si content de ses conditions de détention qu’il ne tarirait d’éloges à l’endroit des autorités guinéennes. Bref, entre les deux versions, c’est le ciel et la terre.

Mot pour mot, Me Paul Yomba Kouruoma, avait déclaré lors de son point de presse, parlant de l’état de santé de Toumba : «  Il s’agit d’une pathologie  très délicate, qui requiert une intervention d’urgence,  laquelle ne peut avoir lieu ici en raison de l’expertise qu’elle requiert, de la technologie à laquelle elle réfère. Il ne peut manger qu’un demi-plat pour 24 heures. Il ne peut boire comme il le veut, et ne peut dormir à point. Et pour son sommeil, il est obligé d’utiliser la bande Velpeau  qu’il  attache au niveau de sa poitrine pour que les intestins ne soient pas au dehors »

La réponse du ministre est tout aussi claire : « Tout ce qui est dit sur lui (Toumba) est une contre-vérité. Un temps viendra où je dirai beaucoup de choses concernant cet accusé et ce détenu. Sa nourriture et ses frais médicaux sont pris par le cabinet. Tous les mois il y a un montant que nous débloquons pour l’entretien de monsieur Toumba à la maison centrale. On est pas obligé de le faire, mais nous sommes conscients que ce n’est pas un prisonnier comme les autres ».

Pour enfoncer le clou, Cheick Sako rajoute même : « On a reçu pas moins de trois courriers de remerciement de cet accusé détenu. Alors,  je n’en dirai pas plus, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, moi j’ai des obligations envers la population guinéenne, envers mon gouvernement pour que ce procès puisse se faire dans les bonnes conditions, dans les conditions des règles  de procédure à la fois nationale et internationale. C’est le plus important, le reste ne m’intéresse pas ».

Balla Yombouno

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MEDECINE TRADITIONNELLE : vers la structuration du secteur

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La Fédération  guinéenne des associations des guérisseurs  traditionnels et herboristes de Guinée (FEGACTH) était ce vendredi 2 novembre 2018, dans le cadre d’un échange portant essentiellement sur les messages à caractère publicitaire que les médias diffusent au nom d’un certain nombre de tradi-praticiens. Dans le souci d’une meilleure structuration du secteur, les acteurs de la médecine traditionnelle souhaitent que s’arrête la diffusion de ces messages. De même, ils préconisent des acteurs au niveau national.

A en croire Dr. Mamady Daman Traoré, le président de la FEGACTH, la sortie de ce vendredi résulte du constat de la présence sur le sol guinéen de soi-disant tradi-praticiens que la Fédération ne connait, ni ne reconnait, mais dont les messages passent en boucle sur les médias guinéens. C’est là, selon lui, le reflet d’une anarchie qui fait peser de gros risques sur les patients potentiels. « Nous voulons savoir si les guérisseurs qui disent qu’ils sont capables de guérir un patient, connaissent les feuilles,  les écorces, les tiges, la dose normale de la feuille et les racines qu’il faut utiliser pour traiter. S’ils ne sont pas au courant, s’ils ne connaissent  pas le dosage du traitement, cela  peut  provoquer d’autres maladies alors qu’ils sont censés traiter et guérir le patient et non créer des complications chez ce dernier », s’indigne Dr. Mamady Daman Traoré.

Le risque, selon lui, est d’autant plus grand que parmi les prétendus guérisseurs qui inondent le sol guinéen :

ll y en  a qui ne sont pas formés, il y  en a qui ne connaissent pas le dosage des médicaments que le patient doit prendre, il y  en a qui disent qu’une seule plante est capable de traiter  plus de dix maladies à la fois. Ce qui n’est pas vrai.

Puis, catégorique, il assène : « Nous voulons à partir de l’instant que cela s’arrête ».

Et pour que la rupture soit, une nouvelle décision est édictée par la Fédération : « Toute personne qui se réclame guérisseur traditionnel doit  être reconnue par la fédération avant d’exercer toute activité sur le terrain, sinon la personne risque des sanctions ou des arrestations, voire des poursuites judiciaires », décrète le président.

Une des meilleures illustrations de la confusion qui prévaut dans la corporation, révèle le président, c’est le fait que «  la publicité  des produits d’un guérisseur traditionnel-un certain Moussa Traoré-qui est décédé depuis des années continue de passer sur les ondes de certaines radios privées. Donc, c’est le fantôme de ce dernier qui  parle et qui continue à guérir les patients ».

Aussi, pour mettre fin à cette pagaille, la Fédération annonce un recensement exhaustif de l’ensemble des tradi-praticiens du pays pour disposer d’une base de données, avec notamment les informations relatives à chaque guérisseur. Ensuite, une formation sur la médecine traditionnelle devrait être dispensée à tous les membres qui auront été répertoriés.

Balla Yombouno

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DONGHEL SIGON : les autorités se réjouissent des avancées en matière de Santé

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En juillet 2018, dans le but d’accroître l’accès universel aux soins de santé primaire, le ministère de la Santé et celui de l’Administration du territoire et de la Décentralisation avec l’appui financier de l’UNICEF, ont formé 187 agents de santé communautaire (ASC) et 1854 Relais Communautaires (RECO) issus des 40 communes de convergence. Les formations ont porté sur le dépistage des maladies à potentiel épidémique et des enfants malnutris, le suivi de la grossesse, la vaccination et la supplémentation en vitamine A.

À l’issue de la formation, ces ASC et RECO ont été dotés de kits comprenant des équipements, des médicaments, des registres communautaires et des boîtes à images. Ils ont été ensuite déployés sur le terrain pour informer, sensibiliser et orienter leurs communautés respectives vers les structures de santé pour leur prise en charge en cas de maladie.

À Donghel Sigon, situé à 72 Km au nord-est de la ville de Labé, les 4 ASC et 44 RECO déployés sur le terrain couvrent une population de 29 975 habitants, avec un centre de santé et 14 postes de santé dont 12 fonctionnels. Au bout de moins de trois mois d’activités, ils ont enregistré 430 naissances, recensé 2068 enfants de 0 à 59 mois, 64 femmes enceintes et dépisté 17 enfants malnutris sévères.

Faisant la navette entre la CPN (Consultation Prénatale), la CPC (Consultation Primaire Curative) et son bureau, Dr Saïdou Diallo, Chef de centre de santé de Donghol Sigon, nous apprendra qu’« avant le lancement du programme santé communautaire, on recevait environ 200 malades par mois, mais actuellement, l’on peut en recevoir jusqu’à 600. Auparavant, les gens se traitaient avec la médecine traditionnelle et refusaient de fréquenter les structures sanitaires.

Vraiment, les 44 RECO déployés abattent un travail formidable sur le terrain. Actuellement, la majeure partie des femmes viennent accoucher au centre de santé. Ce qui n’était pas le cas avant ».

Mamadou Lamarana Diallo, Agent PEV Donghel Sigon — ©UNICEF/ I.S. KABA

En ce qui concerne le suivi des activités sanitaires, seuls les membres des comités de santé venaient s’enquérir de la fréquentation du centre de santé. Maintenant, en plus des comités de santé, l’on note l’implication de la commune et des communautés. Amadou Oury Moussa Diallo, Maire de la commune rurale de Donghel Sigon, témoigne « en ce qui concerne le rapprochement des services de santé de la population à la base, je peux vous dire que nous avons le contrôle de la situation des soins de santé. C’est la première fois que nous avons les statistiques sur la situation des enfants de 0 à 5 ans, sur les femmes enceintes et le dépistage à temps des enfants malnutris dans notre communauté . Le rôle que nous jouons actuellement dans la mobilisation sociale pour les soins de santé primaire incombe aux services de

Dr Saïdou Diallo, Chef de Centre de Santé de Donghol Sigon — © UNICEF/ I.S. KABA

santé, mais nous les accompagnons pleinement ».

Impressionné par les avancées enregistrées ces derniers mois en soins de santé primaire dans la commune rurale de Donghel Sigon, Dr Fangamou Tomou, Directeur préfectoral de la santé de la préfecture de Mali située dans la région de Labé, renchérira « je n’ai jamais vu une telle mobilisation de la communauté autour des questions de santé depuis que je suis dans la santé publique. Le taux de couverture vaccinale est en train d’être amélioré, il est de même pour le dépistage des femmes enceintes par rapport au VIH, la malnutrition des enfants et la CPN recentrée est en train d’être bien exécutée. Tout ceci a été facilité par la forte mobilisation sociale des RECO récemment déployés à cet effet.»

En ce qui concerne la stratégie avancée pour ce qui est de la vaccination de routine et la récupération des enfants non vaccinés, Mamadou Lamarana Diallo, agent du Programme élargi de vaccination (PEV) de Donghel Sigon, saluera le travail titanesque des RECO sur le terrain « l’affluence des RECO a multiplié les points de stratégies avancées et avec ça, nous pouvons avoir 30 à 40 personnes par jour au lieu de 20 avant juillet 2018 ».

Après le dépistage systématique des enfants malnutris de 0 à 59 mois, suit une sensibilisation sur l’importance de l’intégration des produits locaux dans l’alimentation des enfants à travers l’organisation des séances de démonstrations culinaires, ensuite les enfants malnutris sont orientés dans les postes et centres de santé. Saïdatou Diallo, ménagère, nous relate son expérience « ils sont venus nous trouver à la maison et ont demandé à ce que nous montrions nos enfants. Ils ont regardé mon enfant, après leur vérification, ils ont conclu que mon bébé était malnutri. Ensuite, ils nous ont conduits au centre de santé. L’infirmier nous a conseillées de suivre le calendrier établi pour la récupération de l’enfant. Enfin, une équipe nous a initiées à la préparation de l’alimentation du bébé à base de produits locaux. Quelques semaines après, mon bébé a repris forme. Dieu merci ».

Ibrahima Sory KABA UNICEF Guinée

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CONAKRY : des journalistes à l’école de la gouvernance de la Santé

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Dans le cadre d’un projet tripartite  ‘’FHI 360 – Search For Common Ground – médias’, environ  20 journalistes guinéens  ont achevé,  ce jeudi 15 novembre 2018, une formation en gouvernance de la santé.   Durant trois jours, en effet, les participants ont davantage appris les principes qui leur rendent  consensuels dans l’exercice de leur métier.

 « Le journaliste a un grand rôle à jouer dans la société de façon générale,  notamment quand on parle de sensibilisation, d’information de la population en vue de renforcer la participation  de celle-ci à la mise en œuvre des réformes de la santé » a  indiqué Ouatara About Karno, formateur et coordinateur du projet.    Ce rôle, dit-il,  ne peut être effectif que lorsque le journaliste s’engage à véritablement produire des émissions  et écrire des articles qui renforcent  le dialogue et  prend en compte les besoins de la population.  « Ceci demande  plus de moyens et de temps », reconnait-il.  Toutefois, Ouatara About Karno estime qu’on peut y arriver avec de l’engagement.  « Je peux avoir un bloc personnel sur lequel j’informe la population, je ne suis pas payé pour ça, mais ça ne m’empêche pas d’être Common Ground », dit-il.

Du côté des journalistes, Mohamed Lamine Yansané de la radio soleil FM a admis la pertinence de la formation. « A travers des questions précises, ils nous ont montré ce qu’il faut pour préserver la paix,  informer les citoyens,  alerter les autorités sans pour autant les choquer et  mettre les deux parties en face sans qu’il  n’y ait une arme » rend-il compte.

 A noter qu’une rencontre avec le département de la santé est en vue afin de permettre aux professionnels de médias  de s’enquérir des réformes en cours au sein dudit ministère.

Hawa Bah

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LATRINES : comment a-t-on réussi le pari de l’engagement des communautés ?

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La défécation à l’air libre est une pratique qui est ancrée depuis belle lurette dans les us et coutumes des communautés. Mais elle n’est pas sans conséquences néfastes pour elles, notamment la contamination de leurs eaux et de leurs aliments. La résultante de cette pratique est la récurrence cyclique des maladies hydriques, surtout en période hivernale.

Pour réussir un changement de comportements dans certains villages de la région administrative de Kindia, les partenaires avec le concours des autorités régionales en charge de l’environnement et de l’assainissement, ont opté pour l’approche ATPC (Assainissement Totalement Piloté par la Communauté). Cette approche consiste à encourager la communauté à analyser sa propre situation en matière d’hygiène et d’assainissement, ses pratiques en matière de défécation et leurs conséquences. Et ce, pour susciter une action collective se traduisant par la construction des latrines par la communauté sans subvention extérieure.

En Guinée, l’ATPC est conduit par le ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts à travers sa Direction nationale de l’Assainissement et du Cadre de Vie (DNACV). Les Directions régionales assurent l’opérationnalisation de l’ATPC dans les communautés avec l’appui technique des ONG spécialisées.

Dans la région de Kindia, grâce au financement du gouvernement néerlandais, avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, la Direction régionale de l’Environnement et des Eaux et Forêts, travaille en étroite collaboration avec l’ONG VGAC (Volontaires Guinéens pour l’Assistance Communautaire).

Aboubacar Kéita, Président du district de Kömaya devant deux latrines — S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

Pour accompagner les communautés, cette dernière s’est d’abord muée en pédagogue en formant les présidents de districts de la commune rurale sur les outils de déclenchement. Après une formation théorique et pratique, les présidents de districts ont été déployés sur le terrain avec pour objectif de réussir le déclenchement au niveau communautaire, c’est-à-dire dans les 14 districts de la commune rurale de Samaya. C’est au cours de l’application de ces outils de déclenchement que les conséquences de la défécation à l’air libre sont énumérées et des propositions de solutions faites comme nous l’explique son Président, Nogus Mohamed Thouraye : « pendant le déroulement des outils, nous demandons à un volontaire appelé leader naturel de tracer la carte de son village et d’y indiquer les lieux de dynamique sociale tout en mentionnant la présence ou non des latrines. C’est ainsi que le manque de latrines émerge de lui-même. Ceci fait, nous énumérons à travers un brainstorming, les conséquences liées à ce manque de latrines pour leur santé et leurs avoirs financiers et des propositions de solutions sont conséquemment faites par la communauté elle-même ».

Aboubacar Keita, Président du district de Kömaya dans Samaya, qui a suivi cette formation, nous fait part de l’effet qu’elle a porté sur lui et comment il a réussi à amener ses citoyens à prendre en main leur environnement sanitaire de façon autonome, et ce, pour leur mieux-être « au terme de cette formation offerte par VGAC, j’ai réalisé que nous sommes nous-mêmes acteurs de la compromission de notre santé et depuis ce jour, je me suis dit qu’il faut que je fasse tout mon possible pour débarrasser ma communauté des maladies évitables à travers le maintien d’un environnement sain. Arrivé ici chez moi, j’ai convoqué une réunion au cours de laquelle, j’ai exposé de long en large sur les conséquences de la défécation à l’air libre en guise de restitution et par la suite, nous nous sommes accordés sur le fait que chacun doit se doter d’une latrine ».

Les autorités régionales en charge de l’environnement y ont joué leur partition. « Notre implication s’explique surtout par le fait que ce projet s’inscrit non seulement en droite ligne de nos objectifs, mais il permet de donner une bonne santé à nos citoyens. Nous avons travaillé en tandem avec VGAC


Lanfia Diané, Directeur régional de l’environnement et des eaux et forêts de Kindia — S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

pour réussir la réalisation de cet ATPC dans les villages déclenchés. Nous en sommes vraiment très flattés et nous remercions, le gouvernement néerlandais, l’UNICEF et son ONG partenaire pour cette initiative, qui nous l’espérons, va se poursuivre pour le bonheur de nos citoyens », sollicite Lanfia Diané, Directeur régional de l’Environnement et des Eaux et Forêts de Kindia.

Aujourd’hui, dans la commune rurale de Samaya, l’on note 137 villages certifiés FDAL (Fin de la Défécation à l’Air Libre) sur 150 initialement déclenchés. Les 13 autres recalés suivent toujours le processus de certification.

L’ATPC ne vise pas seulement la construction de latrines, il y a aussi la compréhension de la communauté des risques sanitaires liés à la défécation à l’air libre et au manque d’hygiène. Lanfia Diané s’inscrit déjà dans cette dynamique : « la deuxième phase de l’ATPC que nous recherchons est la durabilité. Que les gens qui ont compris la nécessité de disposer d’une latrine puissent l’intégrer comme une pratique culturelle sans discontinuité à travers l’amélioration à tout moment des latrines, l’hygiène et l’assainissement ».

Pour permettre aux communautés de maintenir le cap, les autorités régionales en charge de l’environnement et de l’assainissement ont plaidé pour un suivi ponctuel.

Saa Momory KOUNDOUNO, UNICEF Guinée

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ENFANTS MALNUTRIS : le miracle des recettes simples et peu coûteuses …

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Pour lutter contre la malnutrition dans certaines zones, des groupements féminins, sont formés afin, entre autres, de sensibiliser les familles dans l’utilisation des produits locaux dans l’alimentation de leurs enfants. À Bolodou, c’est l’Association des Nutritionnistes communautaires de Guinée (ANCG) qui mène les activités de sensibilisation.

Foromo Kolié, responsable suivi évaluation, revient sur les points saillants des activités menées sur le terrain : « après l’identification des groupements féminins, nous initions leurs leaders à la sensibilisation à l’allaitement maternel, les démonstrations culinaires à base d’aliments locaux. Nous renforçons les capacités des agents communautaires en dépistage actif des enfants malnutris dans les communautés. Comme impact, je peux citer par exemple le fait que les femmes qui appliquent les recettes à grandes valeurs nutritives à base des aliments locaux témoignent, aujourd’hui me disent qu’elles dépensent beaucoup moins d’argent ».

Djénéba Souaré, présidente du groupement Donpilon — © UNICEF/ I.S. KABA

Djénéba Souaré, présidente du groupement Donpilon, est une actrice engagée dans la lutte contre la malnutrition. En effet, son petit-fils était victime de malnutrition aiguë selon les infirmiers. Malgré tout l’argent dépensé pour sa guérison, il n’allait pas mieux : « et un jour, je me suis dit pourquoi ne pas essayer de mettre en pratique la formation que j’ai suivie sur l’utilisation des recettes locales dans l’alimentation des enfants. J’ai cherché les produits, préparé et donné à mon enfant. Au bout d’une semaine, il reprenait de la forme. Ce fut un miracle qui a été résolu avec des solutions locales. La recette est simple, peu coûteuse, voire même gratuite, car nous cultivons la plupart des ingrédients qui la composent. Aujourd’hui, je fais partie de celles qui réfèrent certains cas de malnutrition. Dès qu’on remarque qu’un bébé commence à perdre du poids, nous alertons les agents ou relais communautaires pour sa prise en charge ».

Stigmatisée par la communauté à cause de son enfant malnutris, Marie Kamano s’est réjouie des interventions appuyées par l’UNICEF : « au village, les gens se moquaient de moi et de mon bébé malnutris. Mes camarades racontaient que j’avais sevré mon enfant très tôt raison pour laquelle il est maigre à ce point. J’avais honte.

Un jour, on m’a dit qu’il y a une sensibilisation sur la nutrition des enfants. Je suis venue écouter avec attention les relais communautaires qui expliquaient avec des boîtes à images. Après la sensibilisation, j’ai posé les questions sur certains détails pour des éclaircissements. Dès que je suis rentrée à la maison, je me suis exercée à préparer et j’ai nourri mon enfant avec ces recettes. Au bout de quelques semaines, mon enfant s’est rétabli et j’ai réintégré la communauté sans gêne. Mes amies me posaient la question de savoir si c’est le même enfant que j’avais ».

Pour conclure, elle a exhorté toutes les femmes à accorder de l’importance à cette activité, car c’est une grande opportunité pour sauver les enfants qui souffrent énormément de la malnutrition.

Ibrahima Sory KABA UNICEF Guinée

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CONAKRY: ouverture des travaux de la SAGO

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Les travaux du 15ème congrès de la société africaine de gynécologie obstétrique (SAGO) couplé à  celui du 8ème congrès de la société guinéenne de gynécologie obstétrique (SOGGO)  ont débuté ce lundi 26 novembre 2018, à Conakry.  C’est  le premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana qui a présidé la cérémonie. Le thème  retenu est « santé maternelle et néonatale, quelles situation et perspectives ».  S’y rencontrent les sages-femmes venues de 11 des 20 pays attendus. 

Selon Pr Namory Keita, président en exercice de la SAGO, l’organisation de ce congrès est soutenue par tout le système des Nations unies (l’UNFPA,  l’UNICEF et  l’OMS). « Au-delà de l’appui financier et logistique, ils ont mis à notre  disposition leur propre personnel pour nous accompagner dans la préparation de ce congrès », explique-t-il.

De son côté, Sékou Condé, Secrétaire général du ministère de la santé, estime que le congrès arrive à point nommé.  Certes, admet-il, d’importants efforts ont été fournis par le gouvernement. «  Les indicateurs se sont améliorés, mais   la situation reste encore préoccupante », reconnait-t-il. Au titre des défis en la matière, il y a, selon lui, la question en rapport avec la disponibilité du personnel au bon moment et au bon endroit avec les compétences avérées et  ainsi que celle des produits essentiels de santé et de technologie moderne.

De son côté, Dolo Amadou, président d’honneur du congrès, venu du Mali, reste convaincu que des actions comme la gratuité de la césarienne,  la prévention des cancers gynécologiques et  l’éradication de l’excision peuvent contribuer à la réduction du taux de mortalité maternelle et néonatale. «  La planification familiale continue encore de susciter beaucoup de réserve de la part de nos populations à cause des pesanteurs socioculturelles et cela, malgré le taux élevé de mortalité néonatale que nous connaissons. Il est cependant aujourd’hui prouvé que la planification familiale peut contribuer jusqu’à hauteur de 20%, à la réduction de la mortalité maternelle  et qu’elle constitue un moyen efficace de lutte contre la mortalité infantile », affirme-t-il.

A noter que l’ouverture de ce congrès correspond au 30ème anniversaire de la SAGO.

Hawa Bah

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SANTE : le ministre décline son budget

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Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a un besoin minimum de mille trois cent  quarante mille milliards deux cent quinze millions deux cent dix mille francs guinéens (1349 215 218 000 GNF), pour mettre concrétiser ses ambitions en 2019. L’annonce a été faite ce lundi 10 décembre 2018, par le ministre Dr. Edouard Niankoye Lamah, à l’occasion de la présentation du projet de budget de son département devant les députés. 

Le ministre le précise, le budget sectoriel qu’il sollicite représente 8% du budget national.  Il est répartit comme suit : Dépenses de personnel : 41%, avec 557 438 194 000 GNF. Biens et services : 31%, avec 418 914 617 000 GNF. Transferts et subventions : 8%, avec  106 526 167 000 GNF. Investissements : 20%, 266 336 240 000 GNF.

Justifiant les montants sollicités, le ministre a déclaré à l’intention des parlementaires : «  Le montant du titre II servira à la rémunération du personnel de la fonction publique, des contractuels permanents et des nouveaux agents à recruter. Le montant du titre III servira essentiellement à l’achat de produits de santé, notamment : les produits pharmaceutiques pour les soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU), les centres de santé, la prévention contre les épidémies, les programmes de lutte contre la tuberculose, le paludisme, le VIH/SIDA et pour la planification familiale… »

Quant au montant du titre IV, il servira, précise le ministre, aux subventions  en faveur des structures ayant-droit, pour l’achat de médicaments et consommables médicaux, le nettoyage des locaux et la maintenance des infrastructures  et équipements.

Pour terminer, le ministre de la Santé s’adresse en ces termes aux députés : «  Comme vous pouvez le constater, le budget demandé correspond à des besoins prioritaires. Il  est donc loin de l’objectif affiché des 15% du budget national, mais devrait nous permettre d’avancer vers la couverture sanitaire universelle, dans le cadre de gestion rationnelle et contrôlée des ressources mises à disposition ».

Balla Yombouno

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IGNACE DEEN : comment accède-t-on au sang ?

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C’est entre autres, à cette question que le tandem constitué de l’Association des journalistes en santé (AJS) & Laguineenne.info cherchait à répondre, quand, en avril dernier, il a initié l’enquête sur « les conditions d’accès au sang à l’hôpital Ignace Deen ». Il était surtout question de savoir si certaines rumeurs relatives au trafic de sang étaient fondées. Pour cela, les enquêteurs avaient suivi le processus d’accès au sang dans les services de maternité, pédiatrie et chirurgie, en interrogeant les médecins prescripteurs, les agents de l’unité de transfusion sanguine ainsi que les citoyens nécessiteux. Eh bien, à l’arrivée, sur la foi de la restitution dont la Maison de la presse a été le cadre, les enquêteurs disent avoir identifié des risques de corruption.

Plus explicite, Diariatou Diallo, porte-parole de circonstances revient sur la motivation principale de l’enquête : « nous voulions savoir si la pratique de surfacturation des poches de sang se passent à Ignace Deen, et si oui, à quel niveau se situe la responsabilité ». Evoquant ensuite, les résultats de l’enquête,  outre l’insuffisance du stock de sang et le manque d’indépendance à l’unité de transfusion sanguine, elle pointe une mesure des autorités comme pouvant donner lieu au trafic du sang. « La mesure qui consiste à envoyer deux donneurs pour obtenir une poche de sang permet certes de renouveler le stock. Mais elle ouvre aussi la voie à la corruption et au trafic de poche de sang dans le cas où le demandeur ne dispose pas de donneurs. Très souvent, vous ne connaissez pas la mesure qui est sur place pour obtenir une poche de sang, on vous oriente tout simplement vers l’unité de transfusion guinéenne. C’est en ce moment-là que l’unité vous apprend que vous devez envoyer deux donneurs. Et ne disposant pas donc des donneurs familiaux, cette mesure ouvre la voie à la surfacturation. Soit ce sont les patients qui sont vraiment peinés qui demandent s’ils peuvent acheter ou donner plus d’argent, soit ce sont les médecins qui demandent », explique-t-elle.

Sur ce dernier point, Dr. Yves Nyankoye Haba, directeur du Centre national de transfusion sanguine, se défend en expliquant que c’est le manque de volontaires qui a contraint sa direction à mettre en place cette stratégie. << Nous ne comprenons pas que nos équipes se présentent parfois dans des universités où vous avez plus de 10.000 étudiants, dans des lycées où il y a plus de 4000 élèves, et que lorsqu’on se présente pour la collecte du sang chez les volontaires, on ne puisse pas collecter 50 poches », déplore-t-il. Par ailleurs, selon lui, son service manque de ressources. « L’Etat ne couvre pas tous les besoins, la transfusion coûte très chère, ne serait-ce que les équipements »

A rappeler que pour faire don de sang, il faut remplir certaines conditions. Entre autres avoir au moins 18 ans, peser au moins 50 kilogramme et ne pas souffrir de certaines pathologies telles que les maladies cardiaques et héréditaires.

Hawa Bah

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MEDICAMENTS CONTREFAITS : la Brigade-médicrime déjà en action

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Mise en place il y a à peine une semaine, la Brigade médicrime commence déjà à faire des résultats. En effet, c’est un total de 22 cartons de faux médicaments d’une valeur de 109 millions GNF qu’elle a présentés hier à la presse, à son siège sis à l’Eco 3 de Matam. Des médicaments impropres à la consommation saisis dans le cadre d’une opération menée à Conakry.

Sur les circonstances précises de la saisie l’adjudant-Chef Mohamed Saïd Damba, chef division investigation et statistique à la brigade médicrime, explique :

Nous étions dans nos opérations d’investigation vers le marché de Madina quand nous avons filé ce véhicule de marque Renault immatriculé RC   qui avait à son bord des produits pharmaceutiques. Immédiatement, nous nous sommes mis à sa trousse pour l’intercepter à partir de Bonfi marché. Interrogé, le chauffeur nous a répondu qu’il a été chargé par un fournisseur au marché de Madina de convoyer ces produits à Enco 5.

Après la saisie, Dr. Mamadou Cellou Diallo, président du Conseil section B de l’Ordre national des pharmaciens de Guinée,  a certifié que tous les médicaments falsifiés et impropres à la consommation.

Egalement sollicité par la presse, le chauffeur, Mamadou Bobo Ly, a indiqué que son commanditaire se prénommerait Baïlo. Ce dernier l’aurait appelé la veille pour lui demander d’aller prendre la marchandise à Madina, pour le convoyer à Enco 5.  En outre, il explique les circonstances dans lesquelles il a été arraisonné. « C’est au niveau de Gbessia Kondébounyi que j’ai été interpelé par un gendarme à moto. Il m’a dit que ce n’est pas dans ces conditions qu’on transporte les produits pharmaceutiques. J’ai répondu que je ne savais pas. Il m’a aussitôt conduit à la gendarmerie de Matam. Quand j’ai appelé le propriétaire, il m’a dit qu’il venait. Mais comme vous le voyez, il n’est toujours pas là encore», constate-t-il.

Et le moins qu’on puisse c’est que cette première opération à succès décuple la détermination des membres de la Brigade. Promettant d’aller jusqu’au bout, le commandant de la Brigade, Dr. Mamadouba Fougué Camara , lance juste un appel à la population en vue de sa collaboration : « nous invitons les populations à être vigilantes et nous demandons également aux professionnels de la santé de se mettre au service de notre brigade pour débarrasser notre pays des faux médicaments ».

Balla Yombouno

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SOCIETES PHARMACEUTIQUES : une commission d’évaluation rend son verdict

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Dans le cadre de la lutte contre le marché illicite des médicaments en Guinée, les efforts sont consentis de tous les côtés. Ainsi, après la mise en place de la brigade médicrime, c’est la Commission nationale d’évaluation et de revue des agréments des sociétés grossistes-répartiteurs pharmaceutiques de Guinée, qui a rendu publiques hier ses conclusions. Son travail d’évaluation qu’elle menait depuis le 26 février 2017 a comporté deux phases : l’évaluation administrative des dossiers des sociétés grossistes et celle opérationnelle. A l’arrivée, sur les 97 sociétés déclarées à la direction nationale de la pharmacie et des laboratoires (DNPL), 93 ont été administrativement évaluées et 67 d’un point de vue opérationnel. Il en a résulté que 10 sont non fonctionnelles.

Selon les membres de la Commission, les responsables des différentes sociétés n’ont pas été tout à fait coopératifs. « Avant d’aller sur le terrain, la DNPL a demandé à ces sociétés de déposer des fiches de localisation pour qu’on puisse nous-mêmes les retrouver. Cela a pris du temps.  Une quarantaine de sociétés ont déposé les fiches. Nous nous sommes basés sur ces fiches-là sur nos propres connaissances pour trouver de l’emplacement de ces 67 sociétés. Ensuite, bien entendu on pouvait repérer le site d’une société, mais il fallait que le personnel s’y prête », a ainsi rendu compte des difficultés, Dr. Sory Balia Conté, membre de la commission.

Dans un premier temps, la commission n’entend pas user de la répression  à l’égard des sociétés ne remplissant pas les conditions requises. « Nous allons tout simplement demander à tous ces acteurs de respecter certaines conditions que le ministère de la santé a mises en place », a précisé à ce sujet Pr Falaye Traoré, directeur national de la pharmacie et des Laboratoires.

Par contre, selon Dr. Manizé Kolié, secrétaire général du Syndicat des pharmaciens d’officines de Guinée (SYPHOG), des poursuites judiciaires sont annoncées contre ceux qui ont délivré des autorisations à ces grossistes. « Je fais notamment allusion à ce ministre qui a signé le plus grand nombre de sociétés grossistes (une cinquantaine en un an). Je ne sais pas sur quelle base il l’a fait. Mais je crois qu’à la barre il nous dira si c’était pour rendre service à la Guinée ou pas », précise-t-il.

A noter que toutes les sociétés qui fonctionnent ont jusqu’au 12 juillet 2019-un an à compter de la date de l’adoption de la nouvelle loi en la matière- pour se mettre en règle.

Hawa Bah

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KINDIA : la campagne contre le palu se prépare

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A Kindia, a lieu depuis le lundi 24 décembre 2018, l’atelier d’orientation préfectoral des acteurs de la santé, relatif à la préparation de la campagne de distribution de masse des moustiquaires imprégnées pour l’année 2019. Plusieurs participants du corps médical, issus notamment des cinq centres de santé urbains, des neuf structures sanitaire rurales, de la direction préfectorale de la santé et du point focal du programme palu, prennent part à la rencontre.

Organisé par le ministère de la Santé à travers le programme national de lutte contre le paludisme, sur financement de Catholic relief service (CRS), l’atelier de quatre jours, porte notamment sur des thématiques comme le contexte et la justification de la stratégie de distribution de masse, les rôles et responsabilités qui incombent à chaque acteur  de la mise en œuvre du processus.

L’idée de l’atelier est de permettre aux participants de réfléchir sur les insuffisances enregistrées lors de la campagne précédente, en vue de les corriger. Ensuite, il s’agira d’en sortir avec une nouvelle cartographie en sorte que chaque site de distribution en zone urbaine ait 1500 ménages, contre 1000 ménages en zone rurale.

In fine, le district sanitaire de Kindia va mettre en place son comité qui sera composé d’ONGs qui accompagnent le service de santé, de comité santé-hygiène. Seront aussi associés à la dynamique, les forces de sécurité et les religieux.

Il est à noter que la spécificité de la campane de 2019 est la mise en place d’une inspection générale de lutte contre l’impunité.

KINDIA, Balla Fakoly, correspondant régional, ledjely.com

Tel : 625 10 88 66

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SANTE : l’AFJ-Guinée lance un projet sur l’accessibilité des femmes

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Ce 27 septembre, la Maison de la presse de Coléah a servi de cadre à la cérémonie de lancement du projet portant sur le « niveau d’accès des femmes aux soins de santé dans les structures sanitaires de Conakry, Kindia et Boké ». Financé par FHI 360, dans le cadre du projet de participation des citoyens à la gouvernance de la santé (CIG), le projet, piloté par  l’Association des femmes journalistes de Guinée (AFJ-Guinée), sera exécuté en 5 mois. A l’occasion, notait la présence de quelques acteurs du secteur de la santé.

Afiwa Mata, coordinatrice du projet a mis l’accent sur l’importance du recueil des données, toile de fond de la démarche. « Nous pensons que pour résoudre ce problème (déficit de la fréquentation des structures sanitaires par les femmes, ndlr), il faut disposer de données fiables, des données qui peuvent amener les différents acteurs à développer les meilleures politiques », déclare-t-elle.

Pour sa part, Kany Soumano, responsable programmes de FHI 360 a dit tout l’engagement de son organisation à soutenir le projet jusqu’à son aboutissement.  « Nous voulons rassurer AFJ, l’association des femmes journalistes, qui est un partenaire de mise en œuvre désormais du projet CIG, qu’on on ne ménagera aucun effort pour l’appuyer tout au long de la mise en œuvre », assure-t-elle.

Pour finir, la présidente de la Haute autorité de communication, Martine Condé, avant de lancer officiellement le projet, s’est réjouie de l’implication des associations de presse féminines dans cette problématique, car rappelle-t-elle : « parmi les 12 domaines prioritaires de la promotion de la femme, l’éducation et la santé sont les priorités »

A noter qu’en Guinée, les décès maternels représentent 28% de tous les décès des femmes de 15 à 49 ans, faute de soins. En 2016, près de 6 femmes sur 10, soit 57%, n’ont reçu aucun soin post-natal.

Hawa Bah

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M’BENDIA : la communauté fabrique des lits pour remédier aux accouchements à même le sol

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M’Bèndia est un district situé à 35 km de la commune rurale de Koba. Il abrite un poste de santé qui emploie 3 agents techniques de santé et 2 matrones. Mme Martine Lamah est la Cheffe du poste de santé depuis maintenant 7 ans.


Mme Martine Lamah, la Cheffe du poste de santé de M’Bèndia— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

Le poste de santé de M’Bèndia construit en 2005, est le seul endroit public que rallient non seulement les habitants de M’Bèndia, mais aussi ceux des 4 autres districts environnants pour leurs problèmes de santé. Depuis 2011, les femmes y accouchent à même le sol. Et si c’est pendant la nuit, Martine Lamah procède avec les moyens du bord « À mon arrivée ici en 2011, jusqu’à la fin du mois d’août de cette année, les femmes enceintes accouchaient ici à même le sol. Nous étalions le plastique parterre et y installions la femme pour son travail. La nuit, le poste de santé n’étant pas électrifié, nous allumions des torches ou nos téléphones portables pour illuminer la salle. À la fin du travail, chacune de nous se retrouvait avec des courbatures comme vous pouvez l’imaginer à cause des positions qu’on adoptait en de pareilles circonstances pour aider cette femme dans son travail ».

Face à cette situation persistante, les habitants de M’Bèndia ont récemment fabriqué des lits afin de permettre aux femmes enceintes d’accoucher dans de meilleures conditions. À date, 5 lits ont été fabriqués et remis au poste de santé. « Beaucoup de personnes viennent accoucher dans ce poste de santé, pour ce qui est des malades, nous rapprochions des bancs afin qu’ils puissent s’allonger avant leur consultation, faute de places appropriées. C’est ainsi que grâce à un don de bois d’un fils de cette localité, les habitants se sont cotisés pour fabriquer ces lits au nombre de 5 », nous raconte Mme Martine Lamah.

Ces lits, avouera-t-elle, sont d’un apport considérable dans le cadre de l’amélioration de ses prestations de services « Avec ces lits, les choses se passent mieux maintenant. Nous nous débrouillons avec, surtout pour nos accouchements ici. C’est vraiment mieux que rien », se réjouit-elle.

Mme Martine Lamah, la Cheffe du poste de santé de M’Bèndia— S. M. KOUNDOUNO © UNICEF Guinée

Mamaïssata Camara, une habitante de M’Bèndia, se souvient encore du jour de son accouchement dans ce poste de santé « J’ai accouché des jumeaux, un garçon et une fille, à même le sol dans ce poste de santé. Je me souviens, c’était la nuit. Il a fallu mettre à contribution les torches et les téléphones pour illuminer la salle où je travaillais. Depuis ce jour, j’ai un mal de dos qui persiste toujours, je ne vais jamais oublier ça. Mais, je suis tout de même contente que la communauté ait pris ce problème à bras-le-corps pour fabriquer ces lits. Je suis sûr que celles qui suivront ne souffriront plus comme nous autres ».

Ce poste de santé fait également face à un manque d’eau. L’eau pour des accouchements nocturnes est généralement fournie par la Cheffe du poste de santé qui la puise avec ses collègues et la garde chez elle à la maison. Mais aujourd’hui, ce calvaire est en passe d’être absorbé puisqu’un forage financé par l’UNICEF est actuellement en cours de construction devant ce poste de santé pour le bonheur de ses agents et de la population de M’Bèndia.

Saa Momory KOUNDOUNO UNICEF Guinée

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NORASSOBA : Les agents de santé et relais communautaires pour un changement de mentalités

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Réputée être des féticheurs depuis des lustres, les habitants de la commune rurale de Norassoba avaient peu de foi en la médecine moderne au bénéfice de celle traditionnelle. Par manque d’informations adéquates ? , serait-on tenté de penser. Grâce aux activités intensives de sensibilisation et d’information des agents de santé (ASC) et relais communautaires (RECO) recrutés dans la communauté et pour la communauté, cette croyance aux fétiches est en passe de devenir un lointain souvenir.

Lancei Camara, la soixantaine, cultivateur dans une ancienne vie, est désormais RECO. Il est souvent sollicité par les autorités de la commune rurale quand il y a des activités d’intérêt public.

Avant, les femmes de Norassoba ne fréquentaient pas les centres de santé, l’on n’enregistrait pas les nouveau-nés à l’état civil, pendant que d’autres enfants mourraient de malnutrition. Dans le registre du centre de santé communal, en juin, seuls 2 à 3 patients ont été consultés par jour. Mais depuis le déploiement, en août 2018, des ASC et RECO, le centre de santé communal de Norassoba reçoit par jour jusqu’à 30 patients :

Lancei Camara, relais communautaire de Norassoba — © UNICEF/ I.S. KABA

« Les RECO ont contribué à informer les communautés sur l’importance des soins de santé. Ceux qui ne venaient pas du tout au centre de santé et qui se soignaient à l’indigénat, ont pour la plupart compris le danger de ce qu’ils faisaient. Ils ont arrêté et viennent tous désormais au centre de santé pour se soigner », s’est réjoui Lancei CAMARA.

Avec le déploiement des RECO à Norassoba, tous les enfants qui naissent ont désormais leurs extraits de naissance. Les femmes enceintes aussi fréquentent les centres et postes de santé. Les enfants reçoivent tous les vaccins qu’il faut, car les mamans sont largement informées sur le calendrier vaccinal et parcourent plus de 50 Km pour se rendre aux points de vaccination.

Ces communautés sont souvent investies dans les travaux champêtres et miniers, ce qui explique souvent que peu se rendent à la sous-préfecture, au centre de santé et dans les lieux publics. Ces lieux constituent des points d’informations pour les communautés.

Avec le déploiement des RECO, l’information va désormais aux communautés. Déterminé à servir sa communauté, Lancei ajoutera « j’ai choisi ce travail pour rendre service à ma communauté. Il ne faut pas rester les bras croisés et voir souffrir la communauté alors que tu peux faire quelque chose. Ce n’est pas une question d’argent, mais d’honneur et de responsabilité. Je remercie l’UNICEF de m’avoir donné cette opportunité de servir dignement ma communauté avant que je ne meure ».

Ibrahima Sory KABA UNICEF Guinée

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SANTE : l’Assemblée nationale rend compte de sa mission d’évaluation

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La salle du 28 septembre du palais du peuple a servi de cadre, ce 27 février 2019, à la restitution des résultats de l’évaluation par la commission santé de l’Assemblée nationale des structures de santé du pays. Des constats dressés par la commission, il ressort quelques avancées par rapport à la précédente mission d’évaluation. Cependant quelques manquements subsistent : faiblesse et retard des subventions, retard des travaux de rénovation et d’extension de l’hôpital national Donka, rupture et retard dans l’approvisionnement des structures sanitaires en produits pharmaceutiques.

« Le projet de participation des citoyens à la gouvernance de la santé menée par FHI 360, en collaboration avec ses partenaires d’exécution avec le financement de l’USAID, vise à améliorer la compréhension et la participation des citoyens dans les réformes de structures sanitaires guinéennes », explique Laurence Uweba, représentante de FHI 360. Selon elle, le gouvernement, la société civile et les médias doivent collaborer plus efficacement et plus largement pour faire progresser la mise en œuvre de la politique de la santé de manière substantielle.

Pour sa part, Ben Youssouf Keita, président de la commission santé, jeunesse, art, culture et patrimoine historique de l’Assemblée nationale indique cette activité s’inscrit dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale. « Le travail que nous avons fait est pour compléter les actions du ministère de la santé. Le travail que nous avons fait est pour éclairer davantage leur lanterne sur ce que les populations vivent à l’intérieur du pays concernant la santé. Nous députés, pouvons indexer et dénoncer certaines zones d’exception que les cadres du ministère peuvent cacher à leur chef de département, d’où l’importance de cette restitution devant vous en présence du ministre d’Etat à la santé », dit-il.

De son côté, Dr Édouard Nyankoye Lamah, ministre de la santé a félicité la commission. « Beaucoup de choses ont été faites, mais il reste beaucoup de choses à faire, j’en suis conscient. Du point de vue des ressources humaines, et avec les partenaires techniques et financiers, nous avons promis de recruter pour cette année environ 4000 agents, toutes spécialités confondues », déclare-t-il.

A en croire ce rapport, des avancées ont été constatées. Ainsi, en 2017, près de 80% de nouvelles recrues étaient absents à leurs postes. Mais en  2018, la mission d’évaluation a constaté que plus de 80% des mêmes recrues d’entre eux étaient au rendez-vous. En plus, les inspections ont amélioré la gestion financière suite à des sanctions survenues dans le cas de malversations avérées.

Notons que la mission a visité 57 structures sanitaires du pays dont 3 hôpitaux nationaux (CHU de Donka et Ignace Deen et l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne), un centre médical communal, 16 hôpitaux régionaux et 30 centres de santé.

Hawa Bah

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PANIQUE DANS LES ECOLES : l’administration du Praziquantel momentanément suspendue

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On en sait un peu plus sur la panique qui s’est emparée hier de certaines écoles dans les préfectures de la périphérie de Conakry. C’était plutôt lié à l’administration du praziquantel, censé lutter contre la mansonie. C’est le ministère de la santé via Dr. Timothy Guilavogui qui a apporté ces précisions dans le JT de la télévision nationale. Eu égard à la psychose ayant résulté des réactions que certains élèves ont opposée à l’administration du produit, le ministère décide de la suspension de l’opération.

Les rumeurs ayant fait état de cas de décès, Dr. Timothy a fermement démenti ces allégations. « Effectivement, il y a quelques enfants qui ont réagi au produit qu’on donne pour les déparasiter contre la mansonie  que nous connaissons en Guinée », admet-il cependant. Mais, « ce sont des réactions qui sont connues,  qui sont habituelles, qui sont liées aux médicaments, et surtout si les enfants n’ont pas mangé ». explique-t-il également.  Les réactions qui sont souvent attendues seraient des vomissements. Dr. Guilavogui pense aussi que l’ampleur des réactions en question a été quelque peu exagérée, en ce sens qu’il n’y aurait eu qu’entre 2 et 4 réactions par préfecture.

Toutefois, recommandée par l’OMS, l’administration du Praziquantel serait nécessaire dans la mesure où il permet de lutter contre la mansonie qui peut déboucher sur des conséquences particulièrement fâcheuses dont la stérilité chez certaines personnes.

Balla Yombouno

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SANTE : le ministre annonce la fin de la fièvre Lassa

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Ça y est ! La Guinée est débarrassée de la fièvre Lassa. Et c’est le ministre de la Santé en personne qui l’a annoncé hier sur les ondes de la radio nationale. Intervenant dans la rubrique « Invité » de Guinée Soir, Dr. Edouard Niankoye Lamah a indiqué qu’au terme de la période d’observation des personnes contacts, aucun nouveau cas n’ayant été relevé, il y avait lieu de déclarer la fin de la maladie. 

 « A la date du 11 mars 2019, représentant la fin des 42 jours de surveillance épidémiologique renforcée – durée recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – aucun nouveau cas n’a été détecté durant cette période », annonce le ministre.

De même, le ministre a indiqué sur les 99 contacts recensés en surveillance pendant 21 jours ne présentaient plus de signe de la maladie.  Mais se voulant prudent, Dr.  Edouard Niankoye Lamah invite à observer les mesures préventives de façon continue. Il s’agit, précise-t-il, du « lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon, l’hygiène et l’assainissement des lieux, se référer  immédiatement à la structure sanitaire la plus proche dès qu’une personne présente des signes évocateurs de la maladie (fièvre, céphalées, saignement par le nez ou la bouche) en vue d’une prise en charge rapide adéquate et surtout un diagnostic précis ».

A préciser que, c’est le  21 janvier 2019 qu’un cas de fièvre de Lassa a été détecté en Guinée, précisément à Kissidougou. Par la suite, le malade était décédé à Mamou.

Balla Yombouno

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